C’est une décision qui était particulièrement attendue du côté de l’Université de Corse, et notamment par la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa (CGC) et la Ghjuventù Indipendentista (GI) : la gratuité des repas au sein des restaurants universitaires pour les étudiants non boursiers n’a pas été reconduite pour cette rentrée. « La gratuité des repas perdurera pour les quelque 2000 boursiers de l’Académie de Corse. Les près de 500 étudiants qui ne sont pas boursiers, mais qui sont en situation de précarité pourront également bénéficier de cette gratuité après une évaluation sociale en se signalant auprès de notre assistante sociale. Cela fait que la moitié des étudiants pourront se restaurer pour 0 euro », indique Marc-Paul Luciani, le directeur du Crous de Corse en précisant : « Depuis lundi, nous appliquons ainsi un tarif de 0 euro pour les boursiers et les étudiants précaires et un tarif de 2€30 pour les non-boursiers. Nous sommes la seule région en France à pratiquer la gratuité pour une catégorie d’étudiants. Le tarif de 2€30 est aussi unique en France, car ailleurs les non-boursiers payent 3€30 ».
Mis en place l’année passée par la Collectivité de Corse (CdC) et le Crous, ce dispositif de gratuité des repas dans les restos U pour l’ensemble des étudiants, unique en France, avait créé « une perte de 710 000 euros pour le Crous, et donc retirés un potentiel d’investissement sur d’autres thématiques, notamment le logement », selon la CGC et la GI. Marc-Paul Luciani souligne pour sa part que dès le printemps, les administrateurs du Crous se sont penchés sur la reconduction ou non de la mesure. « Les élus étudiants ont fait part de difficultés matérielles, notamment l’allongement des queues, et surtout sur le principe ils ont noté que l’égalité rompt l’équité et souhaitaient que l’effort principal se fasse sur les plus précaires », dévoile-t-il en concédant : « Le dispositif a généré une surfréquentation et le doublement des pertes du service restauration du Crous. Or quand on génère des pertes, on perd des marges financières pour d’autres projets et d’autres dossiers ».
Dans ce droit fil, le directeur du Crous de Corse note que « les étudiants ont voulu que l’on consacre davantage de moyens sur d’autres panels d’aides vers les étudiants les plus précaires sur le logement, l’action sociale, ou encore le wifi ». « Le Crous a donc fait des propositions comme la majoration de l’aide à la rentrée en septembre, une aide forfaitaire au logement, 200 000 euros supplémentaires pour la commission sociale et que la mesure du Wifi gratuit dans les résidences perdure », annonce-t-il. Des propositions dont la plupart ont été reprises la semaine dernière par la CGC et la GI dans un communiqué commun et sur lesquelles le Crous signale « travailler de concert avec les services de la CdC ». « La semaine prochaine nous serons en mesure de donner des réponses aux étudiants », promet Marc-Paul Luciani en informant d’ores et déjà : « L’an dernier la CdC a donné 1,3 million au Crous à destination des étudiants. Cette aide pourrait être portée à 2 millions cette année. Il n’y a donc pas de recul, mais une simple réorientation des aides avec un panel élargit et un montant qui va être presque doublé ».
Mis en place l’année passée par la Collectivité de Corse (CdC) et le Crous, ce dispositif de gratuité des repas dans les restos U pour l’ensemble des étudiants, unique en France, avait créé « une perte de 710 000 euros pour le Crous, et donc retirés un potentiel d’investissement sur d’autres thématiques, notamment le logement », selon la CGC et la GI. Marc-Paul Luciani souligne pour sa part que dès le printemps, les administrateurs du Crous se sont penchés sur la reconduction ou non de la mesure. « Les élus étudiants ont fait part de difficultés matérielles, notamment l’allongement des queues, et surtout sur le principe ils ont noté que l’égalité rompt l’équité et souhaitaient que l’effort principal se fasse sur les plus précaires », dévoile-t-il en concédant : « Le dispositif a généré une surfréquentation et le doublement des pertes du service restauration du Crous. Or quand on génère des pertes, on perd des marges financières pour d’autres projets et d’autres dossiers ».
Dans ce droit fil, le directeur du Crous de Corse note que « les étudiants ont voulu que l’on consacre davantage de moyens sur d’autres panels d’aides vers les étudiants les plus précaires sur le logement, l’action sociale, ou encore le wifi ». « Le Crous a donc fait des propositions comme la majoration de l’aide à la rentrée en septembre, une aide forfaitaire au logement, 200 000 euros supplémentaires pour la commission sociale et que la mesure du Wifi gratuit dans les résidences perdure », annonce-t-il. Des propositions dont la plupart ont été reprises la semaine dernière par la CGC et la GI dans un communiqué commun et sur lesquelles le Crous signale « travailler de concert avec les services de la CdC ». « La semaine prochaine nous serons en mesure de donner des réponses aux étudiants », promet Marc-Paul Luciani en informant d’ores et déjà : « L’an dernier la CdC a donné 1,3 million au Crous à destination des étudiants. Cette aide pourrait être portée à 2 millions cette année. Il n’y a donc pas de recul, mais une simple réorientation des aides avec un panel élargit et un montant qui va être presque doublé ».