Le variant Delta inquiète la France. La très contagieuse mutation "indienne" du covid pourrait circuler "largement pendant l'été, en particulier chez les jeunes qui ne sont pas ciblés par la vaccination", prévient la directrice de l'Agence européenne des maladies, Andrea Ammon. Si pour le moment ce variant représente 2 à 4% des nouveaux cas de contamination, et qu'aucun cas a été identifié en Corse, sa forte augmentation au Royaume-Uni fait craindre le pire.
La bonne nouvelle c'est que selon les données sanitaires britanniques, comme l'indique ce vendredi 25 juin Le Figaro, l'action des vaccins contre le Delta serait bonne (80 % pour Pfizer et de 60 % pour AstraZeneca) et malgré une efficacité en baisse par rapport à la protection contre la souche historique (90%), les vaccins restent toute de même efficaces pour prévenir les formes graves.
Pourtant en Corse, championne de France des injections il y a seulement quelques mois, la vaccination ralentit. Au 24 juin le 57 % des insulaires avaient reçu une première dose contre le 60 % au niveau national. Un écart que l'ARS de Corse espère combler d'ici la fin du mois de juin.
Se faire vacciner c'est éviter des rebonds épidémiques graves
"D’ici août, nous devrions avoir vacciné au moins le 80% des Corses pour éviter un rebond épidémique comme celui de l'automne 2020"- martel directrice de l'agence regionale de la santé, Marie-Hélène Lecenne qui indique que si l'actuelle période de très faible transmission du virus est la conséquence de la première phase de vaccination de masse, celle ci n’est pas immuable. "Si la couverture vaccinale est insuffisante, une reprise épidémique est à craindre dès l’automne prochain l'intensification de la vaccination permettra d'éviter au maximum de gens d'être hospitalisés et de developper des formes graves."
Malgré "les effets positifs de la vaccination", la volonté des Corses de se voir administrer une injection de vaccin pour se prémunir d'un retour de l'épidémie et anticiper l'arrivée du Delta, est affaiblie et les chiffre ne laissent aucune place au doute. Si entre le 15 avril et le 15 juin 102 667 insulaires ont reçu une première dose (soit environ 1711 personnes par jour) depuis plusieurs semaines ce sont environ 800 personnes par jour, moins que la moitié, qui choisissent de se faire injecter une première dose du fameux sérum.
La bonne nouvelle c'est que selon les données sanitaires britanniques, comme l'indique ce vendredi 25 juin Le Figaro, l'action des vaccins contre le Delta serait bonne (80 % pour Pfizer et de 60 % pour AstraZeneca) et malgré une efficacité en baisse par rapport à la protection contre la souche historique (90%), les vaccins restent toute de même efficaces pour prévenir les formes graves.
Pourtant en Corse, championne de France des injections il y a seulement quelques mois, la vaccination ralentit. Au 24 juin le 57 % des insulaires avaient reçu une première dose contre le 60 % au niveau national. Un écart que l'ARS de Corse espère combler d'ici la fin du mois de juin.
Se faire vacciner c'est éviter des rebonds épidémiques graves
"D’ici août, nous devrions avoir vacciné au moins le 80% des Corses pour éviter un rebond épidémique comme celui de l'automne 2020"- martel directrice de l'agence regionale de la santé, Marie-Hélène Lecenne qui indique que si l'actuelle période de très faible transmission du virus est la conséquence de la première phase de vaccination de masse, celle ci n’est pas immuable. "Si la couverture vaccinale est insuffisante, une reprise épidémique est à craindre dès l’automne prochain l'intensification de la vaccination permettra d'éviter au maximum de gens d'être hospitalisés et de developper des formes graves."
Malgré "les effets positifs de la vaccination", la volonté des Corses de se voir administrer une injection de vaccin pour se prémunir d'un retour de l'épidémie et anticiper l'arrivée du Delta, est affaiblie et les chiffre ne laissent aucune place au doute. Si entre le 15 avril et le 15 juin 102 667 insulaires ont reçu une première dose (soit environ 1711 personnes par jour) depuis plusieurs semaines ce sont environ 800 personnes par jour, moins que la moitié, qui choisissent de se faire injecter une première dose du fameux sérum.
La couverture vaccinale par tranche d'âge
Encore loin de l'immunité collective
Aujourd'hui le taux de vaccination en schéma complet des adultes en Corse est de 38,4% mais le niveau de séro-prévalence se situe entre le 5 et le 6%, indique l'ARS. Pour approcher pendant l'été le fameux seuil de 80% décrété par le Conseil scientifique comme celui permettant d’atteindre l’immunité collective, les autorités sanitaires espèrent convaincre les plus jeunes à se faire vacciner et gardent comme objectif 205 334 premier doses d'ici le 31 aout.
Aujourd'hui le taux de vaccination en schéma complet des adultes en Corse est de 38,4% mais le niveau de séro-prévalence se situe entre le 5 et le 6%, indique l'ARS. Pour approcher pendant l'été le fameux seuil de 80% décrété par le Conseil scientifique comme celui permettant d’atteindre l’immunité collective, les autorités sanitaires espèrent convaincre les plus jeunes à se faire vacciner et gardent comme objectif 205 334 premier doses d'ici le 31 aout.