Comme chaque année, le Giac s'est réuni à Saint Florent à l'hôtel de la Roya pour y déguster à l'aveugle les cuvées de l'AOC Patrimonio et Muscat du Cap Corse. Vingt-huit professionnels du vin, des œnologues, sommeliers et des consommateurs éclairés ont donc pu juger de la qualité du millésime 2020 et du travail fourni par les vignerons durant tout le processus de fabrication du nectar.
"Il y a vraiment une belle qualité des vins. On y retrouve beaucoup de fruits, d'arômes. Ils sont assez harmonieux", assure Pierre Acquaviva, vigneron propriétaire du clos Alzipratu et président du Giac. Sophie Mirande, présidente de l'association des sommeliers corses et maître sommelière, qui fait partie du comité de dégustation est du même avis : "Il y a beaucoup de fraîcheur, une jolie minéralité. Cette année les rosés sont très qualitatifs, ce sont des vins de plaisir qui sauront très bien accompagner des apéritifs et des grillades."
Cela fait plus de 40 ans que le groupement intersyndical des vins en AOC de Corse intervient annuellement dans le renouvellement ou non de l'AOP aux producteurs. Ce label, qui trace le vin du pieds de la vigne à la mise en bouteille, répond à un cahier des charges bien précis qui permet d'assurer une qualité. "Lors de la dégustation nous avons des critères olfactifs et nous sanctionnons les fortes réductions, l'oxydation qui sont indignes de l'AOC", explique Nathalie Olmeta-Pierrini, directrice du Giac.
De la pédagogie
Les dégustations du Giac sont aussi un moyen de s'initier à la découverte de l'AOC.
Ainsi, 8 personnes suivaient une formation pour être gréé et pouvoir ainsi intégrer pleinement le comité de dégustation de l'inter-syndicat.
C'est le cas des frères Poli. Alexandre 21 ans et Anthony 19 ans issus d'une famille de vignerons tenaient à prendre part à l'évènement. "Connaître les défauts des vins c'est important quand on se lance, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Etre aux côtés de sommeliers et œnologues expérimentés c'est toujours enrichissant", raconte le cadet qui mettra en bouteille sa première cuvée dans quelques mois.
"Il y a vraiment une belle qualité des vins. On y retrouve beaucoup de fruits, d'arômes. Ils sont assez harmonieux", assure Pierre Acquaviva, vigneron propriétaire du clos Alzipratu et président du Giac. Sophie Mirande, présidente de l'association des sommeliers corses et maître sommelière, qui fait partie du comité de dégustation est du même avis : "Il y a beaucoup de fraîcheur, une jolie minéralité. Cette année les rosés sont très qualitatifs, ce sont des vins de plaisir qui sauront très bien accompagner des apéritifs et des grillades."
Cela fait plus de 40 ans que le groupement intersyndical des vins en AOC de Corse intervient annuellement dans le renouvellement ou non de l'AOP aux producteurs. Ce label, qui trace le vin du pieds de la vigne à la mise en bouteille, répond à un cahier des charges bien précis qui permet d'assurer une qualité. "Lors de la dégustation nous avons des critères olfactifs et nous sanctionnons les fortes réductions, l'oxydation qui sont indignes de l'AOC", explique Nathalie Olmeta-Pierrini, directrice du Giac.
De la pédagogie
Les dégustations du Giac sont aussi un moyen de s'initier à la découverte de l'AOC.
Ainsi, 8 personnes suivaient une formation pour être gréé et pouvoir ainsi intégrer pleinement le comité de dégustation de l'inter-syndicat.
C'est le cas des frères Poli. Alexandre 21 ans et Anthony 19 ans issus d'une famille de vignerons tenaient à prendre part à l'évènement. "Connaître les défauts des vins c'est important quand on se lance, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Etre aux côtés de sommeliers et œnologues expérimentés c'est toujours enrichissant", raconte le cadet qui mettra en bouteille sa première cuvée dans quelques mois.