L’officialisation de la visite du Pape François à Ajaccio le 15 décembre prochain était attendue ce jeudi matin, mais a une nouvelle fois été reportée. Pas question pour autant d’y voir une remise en question de ce voyage historique selon l’évêque de Corse. « Je peux vous dire que le projet est là : le Pape devrait venir à Ajaccio, mais il y a quelques petits ajustements d’ordre administratifs et diplomatiques », a indiqué le cardinal François-Xavier Bustillo lors d’une conférence de presse à la mi-journée assurant que ces ajustements « ne sont pas un obstacle » et que l’annonce tant attendue serait désormais « une question d’heures ». « Il faut qu’il y ait un accord entre l’Élysée et le Pape. Le Pape ne peut pas venir dans un pays s’il n’y a pas l’accord du Président de la République », a-t-il ajouté.
Sans attendre cette officialisation, l’évêque de Corse a toutefois d’ores et déjà souhaité présenter l’affiche officielle de l’évènement « Papa Francescu in Corsica » et le site www.lepapeencorse.corsica sur lequel seront recensées « toutes les informations pratiques ». Une plateforme à travers laquelle l’Église de Corse espère également mobiliser les Corses. « Nous avons besoin de personnes généreuses pour soutenir ce projet », a souligné le cardinal Bustillo en lançant un appel aux dons. « Cet évènement est historique et nous avons besoin de moyens extraordinaires. Nous avons déjà commencé de manière discrète à demander des dons. Mais à travers le site, la possibilité est donnée aux Corses de contribuer à cette visite », a-t-il insisté en demandant à tous ceux qui le peuvent de donner en fonction de leurs capacités afin de pour pouvoir « accueillir le Pape comme il le mérite ». « Nous avons aussi besoin de bénévoles. Le temps passe vite, c’est dans trois semaines ! », a également mis en avant l’évêque de Corse en lançant un appel à bénévolat.
« Le Pape va apporter l’espérance »
Interrogé sur les raisons qui ont poussé le Pape à vouloir effectuer ce déplacement inédit en Corse, Mgr Bustillo a confié l’avoir invité à se rendre sur l’île, « comme le font tous les évêques du monde en lui disant qu’il serait formidable qu’il visite leur territoire ». « Le substitut est venu pour la Madunnuccia et il a vu la mobilisation des Corses, les processions, la quantité de personnes présentes », a-t-il rappelé en déroulant : « En Corse il y a des traditions, on manifeste souvent la foi dans la rue. Je pense que le Pape n’a pas été insensible à ces manifestations publiques de la foi ». Dans ce droit fil, le colloque sur la religiosité populaire en Méditerranée, à la conclusion duquel le Pape doit participer, aurait aussi été décisif. « Le Pape est très sensible à cette dimension simple des croyants », a encore appuyé le cardinal Bustillo en notant que ce déplacement s’inscrira en outre « dans le mouvement des visites pastorales qu’il a fait en Sardaigne, en Sicile, à Malte et dans d’autres îles méditerranéennes ». « Le Pape Benoit XVI et le Pape Jean-Paul II avaient visité la Sardaigne. Nous ne sommes pas dans une logique et un mouvement de privilège », a-t-il commenté. Par ailleurs, il a expliqué qu’il ne faut pas voir au travers cette visite une « opposition entre Paris et la Corse » comme cela a pu être perçu ces dernières semaines. « Le Pape ne s’est jamais engagé à aller à la réouverture de Notre-Dame-de-Paris. La Corse c’est un choix. Le Pape est libre à sa volonté. Il vient parmi nous », a-t-il martelé avant de glisser : « Le Pape ne vient pas pour moi, il vient pour la Corse, pour les Corses et pour notre diocèse ».
Enfin, si le programme de la journée du 15 décembre n’a pas encore été officiellement dévoilé, du fait de « questions de logistique et de sécurité », afférentes notamment à la santé du Pape François, l’évêque de Corse a toutefois tenu à dessiner ce que représentera cette visite pour les croyants corses. « Dix jours avant Noël le Pape va venir en Corse. Les Corses sont enthousiastes. On sent une effervescence, on sent de la joie et une confiance. Et le Pape va apporter l’espérance », a-t-il sourit.
Sans attendre cette officialisation, l’évêque de Corse a toutefois d’ores et déjà souhaité présenter l’affiche officielle de l’évènement « Papa Francescu in Corsica » et le site www.lepapeencorse.corsica sur lequel seront recensées « toutes les informations pratiques ». Une plateforme à travers laquelle l’Église de Corse espère également mobiliser les Corses. « Nous avons besoin de personnes généreuses pour soutenir ce projet », a souligné le cardinal Bustillo en lançant un appel aux dons. « Cet évènement est historique et nous avons besoin de moyens extraordinaires. Nous avons déjà commencé de manière discrète à demander des dons. Mais à travers le site, la possibilité est donnée aux Corses de contribuer à cette visite », a-t-il insisté en demandant à tous ceux qui le peuvent de donner en fonction de leurs capacités afin de pour pouvoir « accueillir le Pape comme il le mérite ». « Nous avons aussi besoin de bénévoles. Le temps passe vite, c’est dans trois semaines ! », a également mis en avant l’évêque de Corse en lançant un appel à bénévolat.
« Le Pape va apporter l’espérance »
Interrogé sur les raisons qui ont poussé le Pape à vouloir effectuer ce déplacement inédit en Corse, Mgr Bustillo a confié l’avoir invité à se rendre sur l’île, « comme le font tous les évêques du monde en lui disant qu’il serait formidable qu’il visite leur territoire ». « Le substitut est venu pour la Madunnuccia et il a vu la mobilisation des Corses, les processions, la quantité de personnes présentes », a-t-il rappelé en déroulant : « En Corse il y a des traditions, on manifeste souvent la foi dans la rue. Je pense que le Pape n’a pas été insensible à ces manifestations publiques de la foi ». Dans ce droit fil, le colloque sur la religiosité populaire en Méditerranée, à la conclusion duquel le Pape doit participer, aurait aussi été décisif. « Le Pape est très sensible à cette dimension simple des croyants », a encore appuyé le cardinal Bustillo en notant que ce déplacement s’inscrira en outre « dans le mouvement des visites pastorales qu’il a fait en Sardaigne, en Sicile, à Malte et dans d’autres îles méditerranéennes ». « Le Pape Benoit XVI et le Pape Jean-Paul II avaient visité la Sardaigne. Nous ne sommes pas dans une logique et un mouvement de privilège », a-t-il commenté. Par ailleurs, il a expliqué qu’il ne faut pas voir au travers cette visite une « opposition entre Paris et la Corse » comme cela a pu être perçu ces dernières semaines. « Le Pape ne s’est jamais engagé à aller à la réouverture de Notre-Dame-de-Paris. La Corse c’est un choix. Le Pape est libre à sa volonté. Il vient parmi nous », a-t-il martelé avant de glisser : « Le Pape ne vient pas pour moi, il vient pour la Corse, pour les Corses et pour notre diocèse ».
Enfin, si le programme de la journée du 15 décembre n’a pas encore été officiellement dévoilé, du fait de « questions de logistique et de sécurité », afférentes notamment à la santé du Pape François, l’évêque de Corse a toutefois tenu à dessiner ce que représentera cette visite pour les croyants corses. « Dix jours avant Noël le Pape va venir en Corse. Les Corses sont enthousiastes. On sent une effervescence, on sent de la joie et une confiance. Et le Pape va apporter l’espérance », a-t-il sourit.