Il est comme ça Pierre-Jean Luciani, direct, sincère, protecteur pour les siens et un tantinet syndicaliste (c’est sans doute sa force) lorsqu’il s’agit de l’avenir de tous ces agents sous sa responsabilité. Il les a salués comme il a remercié le directeur général des services, Jean-François Armani, le préfet de Corse, Bernard Schmeltz et bien entendu le député-maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli.
En ouverture de cette cérémonie de vœux, le DGS du Département, Jean-François Armani, est revenu sur l’année écoulée et ses problèmes, les attaques terroristes et les difficultés économiques et sociales, rappelant les propos du président Obama « la démocratie peut flancher lorsque nous cédons à la peur » et de poursuivre : « Nous vivons une période d’incertitude mais nous avons des raisons d’espérer. D’abord les atouts de notre île ensuite la bonne santé du Département avec une épargne brute qui avoisine les 40 millions d’euros et le rôle déterminant de la Corse du Sud dans la nouvelle donne administrative, du fait de son rayonnement dû à l’action de ses agents au service des politiques publiques. »
Le DGS du Département a rappelé tout ce qui a été entrepris au niveau des routes, des sentiers aménagés, l’aide à la ruralité et aux communes sans oublier le secteur social et la revalorisation du RSA et de l’APA et autre conférence des financeurs dans le cadre de la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Il a également rendu hommage au président et à tous les personnels pour leur implication.
C’est avec les personnels du Département que le président Pierre-Jean Luciani a enchaîné, des agents qui sont dans leur fonction, dans leurs responsabilités, dans les territoires sur lesquels « ils exercent les visages du Service Public Département » a-t-il souligné, puis il a salué ses collègues du département et les présidents des groupes.
« Nous conduisons des politiques publiques de grande valeur et c’est le cas dans le domaine des solidarités avec 80 millions d’euros mobilisés chaque année, nos efforts pour la santé, l’autonomie et le handicap, la lutte contre la précarité en faveur de l’insertion, la protection de l’enfance et de la jeunesse qui font du Département un acte majeur et reconnu. C’est également le cas concernant l’attractivité à nos territoires, en particulier ruraux, mais aussi dans le domaine de l’aide apportée aux communes de l’intérieur. Si je mets bout à bout nos concours stratégiques, j’aurais complété un tableau flatteur pour notre Département. »
Puis s’adressant aux agents : « Sans vous tous, sans votre conscience professionnelle, votre goût pour le service public, rien de tout cela n’aurait été possible. La politique sociale en faveur des agents répond à vos mérites. Je salue ici le travail réalisé par Josette Castellana et son équipe. »
Pierre-Jean Luciani a évoqué ensuite la réforme prochaine, visiblement embarrassé non pas par le regroupement des compétences mais plutôt par « le principe de créer, dans la précipitation, une entité, sans savoir comment elle va fonctionner, avec quels moyens, comment les élus assureront-il une proximité avec les habitants ? J’ai obtenu des réponses partielles, plutôt insatisfaisantes, mais ce que je redoute avant tout, c’est le sort qu’on risque de vous réserver à vous les agents. Il faut donc faire preuve de beaucoup de vigilance. Il me semble indispensable d’obtenir le maintien sur site des emplois des agents qui les occupent. Nous ne lâcherons rien, nous resterons à vos côtés. »
J.-F. V.
En ouverture de cette cérémonie de vœux, le DGS du Département, Jean-François Armani, est revenu sur l’année écoulée et ses problèmes, les attaques terroristes et les difficultés économiques et sociales, rappelant les propos du président Obama « la démocratie peut flancher lorsque nous cédons à la peur » et de poursuivre : « Nous vivons une période d’incertitude mais nous avons des raisons d’espérer. D’abord les atouts de notre île ensuite la bonne santé du Département avec une épargne brute qui avoisine les 40 millions d’euros et le rôle déterminant de la Corse du Sud dans la nouvelle donne administrative, du fait de son rayonnement dû à l’action de ses agents au service des politiques publiques. »
Le DGS du Département a rappelé tout ce qui a été entrepris au niveau des routes, des sentiers aménagés, l’aide à la ruralité et aux communes sans oublier le secteur social et la revalorisation du RSA et de l’APA et autre conférence des financeurs dans le cadre de la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Il a également rendu hommage au président et à tous les personnels pour leur implication.
C’est avec les personnels du Département que le président Pierre-Jean Luciani a enchaîné, des agents qui sont dans leur fonction, dans leurs responsabilités, dans les territoires sur lesquels « ils exercent les visages du Service Public Département » a-t-il souligné, puis il a salué ses collègues du département et les présidents des groupes.
« Nous conduisons des politiques publiques de grande valeur et c’est le cas dans le domaine des solidarités avec 80 millions d’euros mobilisés chaque année, nos efforts pour la santé, l’autonomie et le handicap, la lutte contre la précarité en faveur de l’insertion, la protection de l’enfance et de la jeunesse qui font du Département un acte majeur et reconnu. C’est également le cas concernant l’attractivité à nos territoires, en particulier ruraux, mais aussi dans le domaine de l’aide apportée aux communes de l’intérieur. Si je mets bout à bout nos concours stratégiques, j’aurais complété un tableau flatteur pour notre Département. »
Puis s’adressant aux agents : « Sans vous tous, sans votre conscience professionnelle, votre goût pour le service public, rien de tout cela n’aurait été possible. La politique sociale en faveur des agents répond à vos mérites. Je salue ici le travail réalisé par Josette Castellana et son équipe. »
Pierre-Jean Luciani a évoqué ensuite la réforme prochaine, visiblement embarrassé non pas par le regroupement des compétences mais plutôt par « le principe de créer, dans la précipitation, une entité, sans savoir comment elle va fonctionner, avec quels moyens, comment les élus assureront-il une proximité avec les habitants ? J’ai obtenu des réponses partielles, plutôt insatisfaisantes, mais ce que je redoute avant tout, c’est le sort qu’on risque de vous réserver à vous les agents. Il faut donc faire preuve de beaucoup de vigilance. Il me semble indispensable d’obtenir le maintien sur site des emplois des agents qui les occupent. Nous ne lâcherons rien, nous resterons à vos côtés. »
J.-F. V.