Le collectif nationaliste à l'initiative des grandes manifestations des 6 et 13 mars en Corse après l'agression du militant indépendantiste Yvan Colonna en prison a appelé mercredi 30 mars au soir à une nouvelle manifestation dimanche à Ajaccio pour obtenir «justice et vérité» après sa mort. «Suite à l'appel de la famille Colonna», le collectif appelle «l'ensemble du peuple corse» à rejoindre ses membres pour manifester dimanche à partir de 15H à Ajaccio afin de «rappeler à l'État nos trois revendications: justice et vérité pour Yvan, liberté pour tous les patriotes et reconnaissance du peuple corse».
«Ensemble» face à «cette France meurtrière»
Ce communiqué a été partagé par le Parti de la nation corse (PNC, autonomiste d'opposition), par Core in Fronte (indépendantiste), Corsica Libera (indépendantiste) et deux syndicats étudiants nationalistes (Cunsulta di a Gjuventù Corsa et ghjuventu indipendentista). «Face à cette France meurtrière et en mémoire du patriote qu'était Yvan, nous serons tous ensemble dimanche pour la manifestation à Ajaccio», avait écrit sur Twitter mardi en langue corse Stéphane Colonna, le frère d'Yvan.
L'absent notable à la réunion du collectif a été le président autonomiste du conseil exécutif Gilles Simeoni, dont le parti Femu a Corsica était cependant représenté même s'il avait appelé la veille à «faire que s'ouvre un cycle nouveau permettant de mettre en place la solution politique globale» plutôt qu'à revenir dans la rue.
«Ensemble» face à «cette France meurtrière»
Ce communiqué a été partagé par le Parti de la nation corse (PNC, autonomiste d'opposition), par Core in Fronte (indépendantiste), Corsica Libera (indépendantiste) et deux syndicats étudiants nationalistes (Cunsulta di a Gjuventù Corsa et ghjuventu indipendentista). «Face à cette France meurtrière et en mémoire du patriote qu'était Yvan, nous serons tous ensemble dimanche pour la manifestation à Ajaccio», avait écrit sur Twitter mardi en langue corse Stéphane Colonna, le frère d'Yvan.
L'absent notable à la réunion du collectif a été le président autonomiste du conseil exécutif Gilles Simeoni, dont le parti Femu a Corsica était cependant représenté même s'il avait appelé la veille à «faire que s'ouvre un cycle nouveau permettant de mettre en place la solution politique globale» plutôt qu'à revenir dans la rue.