« Nous avons été la première entreprise privée de Corse à fermer, avant le confinement général, le 9 mars » explique Catherine Poitevin-Squarcini, adjointe de direction de l’Ellipse. L’ensemble de l’équipe, une quinzaine de personnes, s’est alors retrouvée au chômage technique, l’établissement ne conservant qu’un seul jour d’activité dédié à la continuité des tâches administratives et techniques.
Trois mois de fermeture, c’est plus que ce que la plupart des entreprises ont connu, avec les conséquences financières que cela implique. « C’est difficile à chiffrer », déclare Catherine Poitevin-Squarcini, « mais on a la chance d’avoir une entreprise saine ». Aussi, « à l’heure actuelle, l’entreprise n’est pas en danger mais il ne faudrait pas que la situation perdure ».
Et pour se préparer à la reprise, des équipes motivées s’affairent, d’ores et déjà, sur place afin de redonner vie à ce lieu encore désert : « On a hâte, ça commence à être concret », confie Catherine Poitevin Squarcini. Pour une ouverture dès lundi, comme annoncé par le Gouvernement ? « Les décisions du gouvernement ne correspondent pas à notre filière : l’exploitation cinématographique fonctionne du mercredi au mardi, l’ouverture aura donc lieu le mercredi 24 juin ». Et elle sera partielle : « On avance à tâtons, nous serons d’abord à 80% de notre activité » détaille t-elle. Dans un premier temps, adieu donc la séance du matin.
Pour cette réouverture, prévoit-on une ruée vers les salles obscures ? « On s’attend plutôt à une certaine frilosité, c’est pourquoi nous prenons les mesures nécessaires pour rassurer les gens ». Ces mesures, ce sont celles du protocole validé par l’Etat, la principale étant la limitation de l’occupation de la salle à 50% de sa capacité, ainsi que la distanciation, avec un fauteuil d’écart entre chaque spectateur ou groupe de spectateurs. Comme partout ailleurs, sens de circulation et plaques de plexiglas sont installés et le personnel sera masqué et même ganté pour le service du fameux pop-corn.
Au-delà de ce protocole sanitaire relativement contraignant, « notre principale difficulté aujourd’hui c’est la programmation » explique Catherine Poitevin Squarcini. « Certains films sont déjà sortis en VOD, d’autres ont vendu leurs droits, donc on ne peut plus les sortir. La plupart des films porteurs ont été repoussés, pour certains même d’un an, par peur des pertes d’exploitation éventuelles ».
Le directeur, Michel Simongiovanni, renchérit : « Nous sommes tributaires du marché américain et les gros distributeurs ne veulent pas prendre le risque d’exposer leurs films durant cette période ». Une occasion pour mettre à l’honneur de vieux films ? « On espérait de la part d’Universal, Warner ou Disney une ouverture de catalogue mais ce n’est pas vraiment le cas ».
Pour le moment, la programmation relève donc du casse-tête pour l’équipe de l’Ellipse.
Face à ces difficultés et pour redonner envie aux spectateurs, une campagne a été lancée sur les médias nationaux, avec des spots mettant en scène acteurs et réalisateurs réunis autour de l’opération « On ira tous au cinéma ». Une initiative que l’Ellipse complète par une action locale : « À notre échelle, nous avons fait des publications sur les réseaux sociaux et puis nous avons des habitués, des fidèles, nous comptons sur eux ».
Trois mois de fermeture, c’est plus que ce que la plupart des entreprises ont connu, avec les conséquences financières que cela implique. « C’est difficile à chiffrer », déclare Catherine Poitevin-Squarcini, « mais on a la chance d’avoir une entreprise saine ». Aussi, « à l’heure actuelle, l’entreprise n’est pas en danger mais il ne faudrait pas que la situation perdure ».
Et pour se préparer à la reprise, des équipes motivées s’affairent, d’ores et déjà, sur place afin de redonner vie à ce lieu encore désert : « On a hâte, ça commence à être concret », confie Catherine Poitevin Squarcini. Pour une ouverture dès lundi, comme annoncé par le Gouvernement ? « Les décisions du gouvernement ne correspondent pas à notre filière : l’exploitation cinématographique fonctionne du mercredi au mardi, l’ouverture aura donc lieu le mercredi 24 juin ». Et elle sera partielle : « On avance à tâtons, nous serons d’abord à 80% de notre activité » détaille t-elle. Dans un premier temps, adieu donc la séance du matin.
Pour cette réouverture, prévoit-on une ruée vers les salles obscures ? « On s’attend plutôt à une certaine frilosité, c’est pourquoi nous prenons les mesures nécessaires pour rassurer les gens ». Ces mesures, ce sont celles du protocole validé par l’Etat, la principale étant la limitation de l’occupation de la salle à 50% de sa capacité, ainsi que la distanciation, avec un fauteuil d’écart entre chaque spectateur ou groupe de spectateurs. Comme partout ailleurs, sens de circulation et plaques de plexiglas sont installés et le personnel sera masqué et même ganté pour le service du fameux pop-corn.
Au-delà de ce protocole sanitaire relativement contraignant, « notre principale difficulté aujourd’hui c’est la programmation » explique Catherine Poitevin Squarcini. « Certains films sont déjà sortis en VOD, d’autres ont vendu leurs droits, donc on ne peut plus les sortir. La plupart des films porteurs ont été repoussés, pour certains même d’un an, par peur des pertes d’exploitation éventuelles ».
Le directeur, Michel Simongiovanni, renchérit : « Nous sommes tributaires du marché américain et les gros distributeurs ne veulent pas prendre le risque d’exposer leurs films durant cette période ». Une occasion pour mettre à l’honneur de vieux films ? « On espérait de la part d’Universal, Warner ou Disney une ouverture de catalogue mais ce n’est pas vraiment le cas ».
Pour le moment, la programmation relève donc du casse-tête pour l’équipe de l’Ellipse.
Face à ces difficultés et pour redonner envie aux spectateurs, une campagne a été lancée sur les médias nationaux, avec des spots mettant en scène acteurs et réalisateurs réunis autour de l’opération « On ira tous au cinéma ». Une initiative que l’Ellipse complète par une action locale : « À notre échelle, nous avons fait des publications sur les réseaux sociaux et puis nous avons des habitués, des fidèles, nous comptons sur eux ».