Avant de prendre l'avion en fin de journée, ce dimanche Kenzo (au centre) et sa famille ont tenté d'oublier leur soirée cauchemardesque de la veille à Porticcio
Sur la plage de la Viva à Porticcio ce dimanche après-midi, Kenzo et sa famille tentent d’oublier la soirée de la veille, malgré le temps maussade. Atteint d’un cancer au cerveau, ce petit garçon de 8 ans, fan inconditionnel de l’Olympique de Marseille, était invité au stade François Coty par Air Corsica afin d’assister au match opposant son club de cœur à l’AC Ajaccio, dans le cadre de la dernière journée de Ligue 1. L’occasion pour lui de rencontrer ses idoles.
Mais son rêve a rapidement tourné au cauchemar quand un groupe d’une quinzaine de jeunes supporters ajacciens a violemment pénétré dans la loge où il était installé avec ses parents et son petit frère.
Pourtant, la famille avait pris la précaution de ne pas arborer le maillot de l’équipe phocéenne avant d’entrer dans le stade, au vu des tensions qui avaient éclaté la veille. Mais une fois le parcage marseillais en place, le petit garçon a toutefois demandé à sa famille de revêtir son maillot fétiche. Et les choses se sont rapidement gâtées.
« Quand les joueurs sont rentrés pour s’échauffer, Kenzo a demandé à son père de le porter afin de pouvoir les voir. En contrebas, un groupe de jeunes a commencé à le montrer du doigt. Kenzo pensait qu’ils étaient supporters de l’OM et leur a fait coucou. Ils ont pris cela pour une provocation de sa part », raconte Amandine, sa maman. « À ce moment-là j’étais en train de descendre pour aller donner nos billets de loges et j’ai croisé ce groupe dans l’escalier. Je leur ai expliqué qu’il n’était pas là pour les provoquer, mais qu’il était là parce qu’il est malade et que nous étions venus réaliser son rêve. Un homme m’a poussé sur le côté et est passé. Tout son groupe a suivi derrière. J’ai essayé de les tirer en arrière pour ne pas qu’ils montent dans la loge, mais c’était impossible. Mon plus jeune fils a réussi à sauter la barrière et est parti dans la loge d’à côté. Kenzo n’a pas compris ce qu’il se passait, donc il a été bousculé et est tombé. Il s’est tapé le visage contre la barre du balcon. Mon mari était juste derrière, ils ont été lui demander son maillot et ils lui ont mis deux coups de poing dans la tête. Puis ils sont repartis et ont brûlé le maillot ».
Un enfant choqué
« Nous sommes tristes, car nous étions venus réaliser son rêve et que finalement c’est un cauchemar pour lui. Il n’a qu’une envie c’est de rentrer vite à la maison. Il attend l’avion avec impatience. Il a été très choqué et il a encore du mal à s’en remettre », souffle Amandine en instant : « Cela ne devrait jamais arriver et encore moins quand il y a un enfant au milieu ».
Laurent, le papa de Kenzo, est pour sa part toujours très secoué presque 24 heures après les faits. « Je ne m’attendais pas à autant de haine aussi directe. Nos deux équipes se sont toujours un peu chambrées, mais là c’est parti au-delà de la limite du raisonnable », souffle-t-il, « J’ai eu très peur pour la sécurité de mes enfants. Mon cœur est tombé quand je les ai vu rentrer dans la loge, je ne m’attendais pas du tout à cela ».
Après les affirmations de certains supporters Acéistes qui indiquent que le jeune homme qui vit avec sa famille près de Marseille les aurait « nargué », il concède avoir embrassé son maillot devant leurs yeux. « Mais ce n’était pas pour attiser la violence. C’était pour un peu chambrer, mais sans penser au mal qui allait arriver par la suite », affirme-t-il.
Avant de prendre l’avion du retour ce soir, Laurent est allé déposer plainte ce dimanche après-midi au commissariat d’Ajaccio. « On m’a interrogé afin de savoir ce qu’il s’est passé précisément, car il y a eu pas de mal de on dit. La maman de Kenzo devra aussi être interrogée sur Marseille. Et nous devrons aussi aller voir un médecin spécialisé de la police pour Kenzo », détaille-t-il. Il souhaite aujourd’hui que l’auteur des coups paye pour les « bêtises qu’il a faites ». « Il faut qu’il y ait vraiment des conséquences. Si c’est vraiment un supporter, il mérite une interdiction de stade, et que ce soit vraiment un exemple qui dissuade les autres de refaire cela un jour. Il ne faut plus que cela se reproduise. Un stade c’est un lieu collectif de convivialité, et ils ont réussi à choquer mon fils. C’est vraiment inacceptable ».
Mais son rêve a rapidement tourné au cauchemar quand un groupe d’une quinzaine de jeunes supporters ajacciens a violemment pénétré dans la loge où il était installé avec ses parents et son petit frère.
Pourtant, la famille avait pris la précaution de ne pas arborer le maillot de l’équipe phocéenne avant d’entrer dans le stade, au vu des tensions qui avaient éclaté la veille. Mais une fois le parcage marseillais en place, le petit garçon a toutefois demandé à sa famille de revêtir son maillot fétiche. Et les choses se sont rapidement gâtées.
« Quand les joueurs sont rentrés pour s’échauffer, Kenzo a demandé à son père de le porter afin de pouvoir les voir. En contrebas, un groupe de jeunes a commencé à le montrer du doigt. Kenzo pensait qu’ils étaient supporters de l’OM et leur a fait coucou. Ils ont pris cela pour une provocation de sa part », raconte Amandine, sa maman. « À ce moment-là j’étais en train de descendre pour aller donner nos billets de loges et j’ai croisé ce groupe dans l’escalier. Je leur ai expliqué qu’il n’était pas là pour les provoquer, mais qu’il était là parce qu’il est malade et que nous étions venus réaliser son rêve. Un homme m’a poussé sur le côté et est passé. Tout son groupe a suivi derrière. J’ai essayé de les tirer en arrière pour ne pas qu’ils montent dans la loge, mais c’était impossible. Mon plus jeune fils a réussi à sauter la barrière et est parti dans la loge d’à côté. Kenzo n’a pas compris ce qu’il se passait, donc il a été bousculé et est tombé. Il s’est tapé le visage contre la barre du balcon. Mon mari était juste derrière, ils ont été lui demander son maillot et ils lui ont mis deux coups de poing dans la tête. Puis ils sont repartis et ont brûlé le maillot ».
Un enfant choqué
« Nous sommes tristes, car nous étions venus réaliser son rêve et que finalement c’est un cauchemar pour lui. Il n’a qu’une envie c’est de rentrer vite à la maison. Il attend l’avion avec impatience. Il a été très choqué et il a encore du mal à s’en remettre », souffle Amandine en instant : « Cela ne devrait jamais arriver et encore moins quand il y a un enfant au milieu ».
Laurent, le papa de Kenzo, est pour sa part toujours très secoué presque 24 heures après les faits. « Je ne m’attendais pas à autant de haine aussi directe. Nos deux équipes se sont toujours un peu chambrées, mais là c’est parti au-delà de la limite du raisonnable », souffle-t-il, « J’ai eu très peur pour la sécurité de mes enfants. Mon cœur est tombé quand je les ai vu rentrer dans la loge, je ne m’attendais pas du tout à cela ».
Après les affirmations de certains supporters Acéistes qui indiquent que le jeune homme qui vit avec sa famille près de Marseille les aurait « nargué », il concède avoir embrassé son maillot devant leurs yeux. « Mais ce n’était pas pour attiser la violence. C’était pour un peu chambrer, mais sans penser au mal qui allait arriver par la suite », affirme-t-il.
Avant de prendre l’avion du retour ce soir, Laurent est allé déposer plainte ce dimanche après-midi au commissariat d’Ajaccio. « On m’a interrogé afin de savoir ce qu’il s’est passé précisément, car il y a eu pas de mal de on dit. La maman de Kenzo devra aussi être interrogée sur Marseille. Et nous devrons aussi aller voir un médecin spécialisé de la police pour Kenzo », détaille-t-il. Il souhaite aujourd’hui que l’auteur des coups paye pour les « bêtises qu’il a faites ». « Il faut qu’il y ait vraiment des conséquences. Si c’est vraiment un supporter, il mérite une interdiction de stade, et que ce soit vraiment un exemple qui dissuade les autres de refaire cela un jour. Il ne faut plus que cela se reproduise. Un stade c’est un lieu collectif de convivialité, et ils ont réussi à choquer mon fils. C’est vraiment inacceptable ».