« Le 5 mai 1992, dix minutes avant le coup d’envoi de la demi-finale de la Coupe de France entre Bastia et Marseille, une partie de la tribune Nord du stade Armand-Cesari s’est effondrée, faisant 18 morts et plus de 2 000 blessés ». C’est en rappelant les circonstances tragiques de la catastrophe de Furiani que Jean-René Moracchini, président de la Ligue Corse de Football, a débuté l’hommage aux victimes. 29 ans après le douloureux évènement, il rappelle l’objectif qui a présidé à la création du collectif du 5 mai, « défendre la mémoire des victimes et faire en sorte qu’il n’y ait pas de match ce jour-là ».
Derrière la banderole « Furiani mai più », déployée sur le terrain du centre du Sport et de la Jeunesse de Corse, plusieurs personnalités politiques à l’instar du président de l’Exécutif Gilles Simeoni et du maire d’Ajaccio et président de la CAPA Laurent Marcangeli ont fait le déplacement.
Derrière la banderole « Furiani mai più », déployée sur le terrain du centre du Sport et de la Jeunesse de Corse, plusieurs personnalités politiques à l’instar du président de l’Exécutif Gilles Simeoni et du maire d’Ajaccio et président de la CAPA Laurent Marcangeli ont fait le déplacement.
Transmettre aux jeunes générations
Se souvenir, mais aussi transmettre aux nouvelles générations, c’est aussi l’objectif de cette journée pour Didier Grassi. Le représentant du collectif des victimes insiste sur la nécessité de faire connaître l’histoire, mais au-delà, de « sensibiliser les plus jeunes aux valeurs du sport ». C’est pourquoi un débat a été organisé avec les jeunes du pôle espoirs de la ligue et du centre de formation de l’AC Ajaccio.
Des adolescents qui n’étaient pas nés à l’époque de la catastrophe de Furiani. « C’est un peu loin mais on connaît l’histoire, on sait ce qu’il s’est passé. Ça a marqué la Corse » explique Mathis, 16 ans. « Il ne faut pas oublier cet événement, c’est très important. Ça fait partie maintenant de l’histoire du club et toute la Corse s’en souviendra aussi » note Olivia, 14 ans, seule recrue féminine du pôle espoirs, qui a lu un texte, « Furiani mai più », lors de la commémoration.
Des adolescents qui n’étaient pas nés à l’époque de la catastrophe de Furiani. « C’est un peu loin mais on connaît l’histoire, on sait ce qu’il s’est passé. Ça a marqué la Corse » explique Mathis, 16 ans. « Il ne faut pas oublier cet événement, c’est très important. Ça fait partie maintenant de l’histoire du club et toute la Corse s’en souviendra aussi » note Olivia, 14 ans, seule recrue féminine du pôle espoirs, qui a lu un texte, « Furiani mai più », lors de la commémoration.
Garder les valeurs du football
L’occasion aussi d’interroger la place des enjeux financiers dans le monde du football. Ainsi, pour Tom, 15 ans, « il faut arrêter avec le foot fric ». Même constat pour Benjamin, « il faut garder les valeurs du football, bien sûr l’argent ça compte, mais l’important c’est la passion ».
Après des remises de maillots, notamment par la Squadra Corsa au collectif du 5 mai, la journée s’est achevée par une rencontre amicale entre le pôle espoirs et le centre de formation de l’ACA.
Après des remises de maillots, notamment par la Squadra Corsa au collectif du 5 mai, la journée s’est achevée par une rencontre amicale entre le pôle espoirs et le centre de formation de l’ACA.
☑️ Commémoration de la tragédie de Furiani au CSJC #inmemoria #PasDeMatchLe5Mai #29anni pic.twitter.com/cCCLNCBh56
— CSJC - Centru di u Sport è di a Ghjuventù Corsa (@csjcorse) May 5, 2021