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En mairie de Furiani, 80 personnels se sont mobilisés pour répondre à une situation d'alerte crues.
En ce vendredi, c'est l'effervescence en mairie de Furiani. Vigilance rouge, un communiqué de Météo-France est tombé. Il trace les grandes lignes d'un scénario que 80 employés municipaux vont tenter de suivre pour se mettre dans les conditions réelles d'une situation de crise. Orages, précipitations abondantes, rafales de vent... de la grêle pourrait même tomber par endroit.
A Furiani, le premier adjoint au maire, Louis Pozzo di Borgo, dirige les opérations. "Informez sur les réseaux sociaux qu'on a une coupure d'eau. Et que les gens ne sortent pas de chez eux", commande-t-il, alors que tout autour de lui, ça s'agite. La cellule logistique fait le lien par talkie-walkie avec le personnel de terrain. La cellule communication consigne toutes les informations. Dans la salle, tout le monde est concentré sur son rôle. Il y a un brouhaha ambiant, mais de mouvement de panique, aucunement.
Réseaux sociaux
Le 24 novembre 2016, l'hypermarché Casino de Furiani était ravagé par un torrent de boue. L'exercice du jour réutilise des images qui datent du sinistre, diffusant de faux tweets sur un écran : "Les gars, c'est ouvert, venez profiter des soldes !", ricane un anonyme sous pseudo. Il s'agit de confronter les agents municipaux aux possibles tentatives de désinformation venues de la Toile. "Il faut une cellule dédiée, sans quoi on pourrait se noyer, c'est le cas de le dire", ose Louis Pozzo di Borgo, qui s'est échappé quelques minutes du QG de crise pour répondre à la presse.
Une présence de la municipalité sur les réseaux sociaux demeure tout aussi indispensable pour distiller à la population des messages de prévention, l'informer des axes routiers coupés, avertir d'un danger ou a contrario, rassurer. Autre exemple de tweet : une photo de la halte-garderie de Furiani, accompagnée de ce message : "Y a de l'eau partout, c'est une passoire ! Le toit va tomber, je récupère mon fils !" "Répondez qu'il n'y a aucun danger d'effondrement", ordonne Louis Pozzo di Borgo.
A Furiani, le premier adjoint au maire, Louis Pozzo di Borgo, dirige les opérations. "Informez sur les réseaux sociaux qu'on a une coupure d'eau. Et que les gens ne sortent pas de chez eux", commande-t-il, alors que tout autour de lui, ça s'agite. La cellule logistique fait le lien par talkie-walkie avec le personnel de terrain. La cellule communication consigne toutes les informations. Dans la salle, tout le monde est concentré sur son rôle. Il y a un brouhaha ambiant, mais de mouvement de panique, aucunement.
Réseaux sociaux
Le 24 novembre 2016, l'hypermarché Casino de Furiani était ravagé par un torrent de boue. L'exercice du jour réutilise des images qui datent du sinistre, diffusant de faux tweets sur un écran : "Les gars, c'est ouvert, venez profiter des soldes !", ricane un anonyme sous pseudo. Il s'agit de confronter les agents municipaux aux possibles tentatives de désinformation venues de la Toile. "Il faut une cellule dédiée, sans quoi on pourrait se noyer, c'est le cas de le dire", ose Louis Pozzo di Borgo, qui s'est échappé quelques minutes du QG de crise pour répondre à la presse.
Une présence de la municipalité sur les réseaux sociaux demeure tout aussi indispensable pour distiller à la population des messages de prévention, l'informer des axes routiers coupés, avertir d'un danger ou a contrario, rassurer. Autre exemple de tweet : une photo de la halte-garderie de Furiani, accompagnée de ce message : "Y a de l'eau partout, c'est une passoire ! Le toit va tomber, je récupère mon fils !" "Répondez qu'il n'y a aucun danger d'effondrement", ordonne Louis Pozzo di Borgo.
Le SIS2B a modélisé Furiani en 3D.
Jeu vidéo ?
Au fond de la salle, des écrans affichent une sorte de jeu vidéo, qui est en fait une modélisation 3D de la ville de Furiani. Le fruit de 400 heures de travail des équipes du SIS2B, que Hyacinthe Vanni, président du SIS2B, détaille : "On a mémorisé la carte de Furiani avec des maisons, des routes, des arbres, des ruisseaux... Et au fur et à mesure que l'exercice avance, on inonde un secteur, puis un autre, on créé des blessés, on introduit le rôle des secours, des employés communaux, de la police municipale. Toutes ces personnes qu'on arrive à faire travailler ensemble."
La municipalité de Furiani a été la première commune de la CAB à se manifester pour réaliser sur son sol cet exercice grandeur nature, qui entre dans le cadre de son programme d'actions et de prévention des inondations (PAPI). Les risques d'inondations demeurent forts sur certains secteurs de la ville, traversée par deux ruisseaux, le Saint-Pancrace et le Sant'Agata. La CAB, qui autofinance cet exercice, se tient à la disposition des autres communes qui la composent pour qu'elles puissent à leur tour se mettre en situation de crise, avec l'appui du simulateur du SIS2B.
Au fond de la salle, des écrans affichent une sorte de jeu vidéo, qui est en fait une modélisation 3D de la ville de Furiani. Le fruit de 400 heures de travail des équipes du SIS2B, que Hyacinthe Vanni, président du SIS2B, détaille : "On a mémorisé la carte de Furiani avec des maisons, des routes, des arbres, des ruisseaux... Et au fur et à mesure que l'exercice avance, on inonde un secteur, puis un autre, on créé des blessés, on introduit le rôle des secours, des employés communaux, de la police municipale. Toutes ces personnes qu'on arrive à faire travailler ensemble."
La municipalité de Furiani a été la première commune de la CAB à se manifester pour réaliser sur son sol cet exercice grandeur nature, qui entre dans le cadre de son programme d'actions et de prévention des inondations (PAPI). Les risques d'inondations demeurent forts sur certains secteurs de la ville, traversée par deux ruisseaux, le Saint-Pancrace et le Sant'Agata. La CAB, qui autofinance cet exercice, se tient à la disposition des autres communes qui la composent pour qu'elles puissent à leur tour se mettre en situation de crise, avec l'appui du simulateur du SIS2B.
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