«Cette journée s’inscrit dans la dynamique de mobilisation des11 février et 8 avril dernier » souligne Charles Casabianca de la CGT. «Les AESH sont plus que jamais déterminés à se faire entendre ».
Pour le syndicat le ministre Jean-Michel Blanquer ignore totalement les revendications urgentes et légitimes des AESH. «Aucun calendrier de concertation pouvant laisser croire à une intention du ministère de tenir ses engagements, sur l’amélioration des conditions d’emploi et la valorisation salariale des AESH, n’est prévu. Conséquence directe : la colère monte » souligne Ch.Casabianca.
Notamment en cause, des conditions de travail dégradées par la crise sanitaire.
«Le contexte de crise sanitaire multiplie les dérives qui frappent le quotidien des AESH, au mépris des textes réglementaires. Partout sur le territoire, ils ou elles ont dû répondre à des missions qui n’étaient pas les leurs. On ne compte plus les témoignages de pressions hiérarchiques, d’absence de protection : masques, gel hydro alcoolique, autotests), de missions abusives, d’expositions inutiles ».
La CGT Educ’action revient aussi sur les PIAL, Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés. «On déplace les AESH d’un établissement scolaire à un autre sans considération de leur profil et des besoins réels des élèves. L'émiettement des temps d'accompagnement, les changements d’affectation arbitraires sont vécus violemment par les élèves et détruisent le sens même du métier d’AESH. Les victimes de cette politique sont à tous les étages: élèves peu et mal accompagnés, parents floués, enseignants abandonnés, AESH épuisés».
La CGT revendique aussi pour eux un vrai statut de la Fonction publique.
«Avec des CDD de 6 ans et des CDI de pacotille, l’État laisse des milliers de personnels dans la précarité alors que la nécessité de leur présence dans les écoles est une évidence. Il est temps de créer des conditions de travail dignes, respectueuses des missions confiées et des compétences des AESH avec un véritable statut de la Fonction publique. Qui peut faire un emprunt, louer un appartement, faire des projets, permettre à ses enfants d’étudier, avec 760€/mois du fait des temps partiels imposés ? Cette rémunération est tout simplement scandaleuse et met en lumière le manque de considération de notre gouvernement pour ces métiers indispensables, volontairement précarisés. Cette réalité révèle l’immense malléabilité et adaptabilité exigée des AESH. Le "quoi-qu'il-en-coûte" présidentiel ne concerne pas cette catégorie de personnels».
La CGT Éduc’action descendra dans la rue ce jeudi 3 juin avec pour exiger :
- revalorisation des salaires en urgence.
- ouverture immédiate de négociations.
- abandon des PIAL.
- le statut de fonctionnaire de catégorie B.
- la titularisation immédiate sans condition de concours et un salaire à temps plein à 1,4 fois le SMIC.
- la fin du temps partiel imposé et un temps plein de 24H en présence de l’élève.
Pour le syndicat le ministre Jean-Michel Blanquer ignore totalement les revendications urgentes et légitimes des AESH. «Aucun calendrier de concertation pouvant laisser croire à une intention du ministère de tenir ses engagements, sur l’amélioration des conditions d’emploi et la valorisation salariale des AESH, n’est prévu. Conséquence directe : la colère monte » souligne Ch.Casabianca.
Notamment en cause, des conditions de travail dégradées par la crise sanitaire.
«Le contexte de crise sanitaire multiplie les dérives qui frappent le quotidien des AESH, au mépris des textes réglementaires. Partout sur le territoire, ils ou elles ont dû répondre à des missions qui n’étaient pas les leurs. On ne compte plus les témoignages de pressions hiérarchiques, d’absence de protection : masques, gel hydro alcoolique, autotests), de missions abusives, d’expositions inutiles ».
La CGT Educ’action revient aussi sur les PIAL, Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés. «On déplace les AESH d’un établissement scolaire à un autre sans considération de leur profil et des besoins réels des élèves. L'émiettement des temps d'accompagnement, les changements d’affectation arbitraires sont vécus violemment par les élèves et détruisent le sens même du métier d’AESH. Les victimes de cette politique sont à tous les étages: élèves peu et mal accompagnés, parents floués, enseignants abandonnés, AESH épuisés».
La CGT revendique aussi pour eux un vrai statut de la Fonction publique.
«Avec des CDD de 6 ans et des CDI de pacotille, l’État laisse des milliers de personnels dans la précarité alors que la nécessité de leur présence dans les écoles est une évidence. Il est temps de créer des conditions de travail dignes, respectueuses des missions confiées et des compétences des AESH avec un véritable statut de la Fonction publique. Qui peut faire un emprunt, louer un appartement, faire des projets, permettre à ses enfants d’étudier, avec 760€/mois du fait des temps partiels imposés ? Cette rémunération est tout simplement scandaleuse et met en lumière le manque de considération de notre gouvernement pour ces métiers indispensables, volontairement précarisés. Cette réalité révèle l’immense malléabilité et adaptabilité exigée des AESH. Le "quoi-qu'il-en-coûte" présidentiel ne concerne pas cette catégorie de personnels».
La CGT Éduc’action descendra dans la rue ce jeudi 3 juin avec pour exiger :
- revalorisation des salaires en urgence.
- ouverture immédiate de négociations.
- abandon des PIAL.
- le statut de fonctionnaire de catégorie B.
- la titularisation immédiate sans condition de concours et un salaire à temps plein à 1,4 fois le SMIC.
- la fin du temps partiel imposé et un temps plein de 24H en présence de l’élève.