C’est la première fois qu’un tel évènement aura lieu à Bastia. Le 17 juin prochain à partir de 17h, l’association l’Arcu organise une marche des fiertés afin de rendre l’homosexualité plus visible sur l’île, où elle est souvent encore très discrète. « L’objectif c’est de se montrer ensemble », explique Mattea Riu, membre du bureau de l’Arcu, « C’est une marche pour montrer que nous existons, qu’en Corse il y a des personnes gays, lesbiennes, trans qui veulent être heureuses. Et puis, cela permet aussi de se rencontrer car des personnes vont venir de toute l’île. C’est l’occasion de passer un moment joyeux ensemble ».
Au départ du Palais de justice de Bastia jusqu’à la place Saint Nicolas, en passant par de nombreuses rues du centre-ville, cette « pride » qui se tiendra un mois après la journée internationale de lutte contre la lesbophobie, l’homophobie et la transophobie, visera aussi à défendre les droits des personnes queer partout dans le monde.
De quoi faire écho à l’un des buts de l’Arcu. « Cette association a différentes fonctions. D’une part le soutien quotidien aux personnes qui en ont besoin face à différentes problématiques. Cela peut passer par des discussions, des réponses à des questions, aiguiller des personnes vers des soignants, mais aussi mettre en relation et faire se rencontrer des gens. Sur un côté plus militant, nous visons également à construire un autre modèle de société, où chacun est libre d’être ce qu’il veut », indique Mattea Riu en concédant que l’homosexualité et les questions d’identité de genre sont encore parfois difficilement acceptées, « en Corse comme partout ailleurs ». « La Corse n’est pas du tout un territoire d’exception plus violent que d’autres régions en France », tient-elle à souligner, « Mais un des clichés les plus forts qui existe ici, c’est de croire que ces identités appartiennent au continent, que c’est un truc de français d’être gay ou trans. C’est quelque chose contre lequel nous voulons lutter en montrant les identités sont complexes. Je pense que les choses s’ouvrent progressivement et nous voulons participer à cela ».
Créée en 2019, l’Arcu compte aujourd'hui des adhérents sur toute la Corse qui gravitent autour d’un noyau dur d’une quinzaine de membres actifs. En 4 ans, l'association a su devenir une sorte de repère pour les personnes LGBTI+ (Lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres, intersexes…) sur l’île.
Au départ du Palais de justice de Bastia jusqu’à la place Saint Nicolas, en passant par de nombreuses rues du centre-ville, cette « pride » qui se tiendra un mois après la journée internationale de lutte contre la lesbophobie, l’homophobie et la transophobie, visera aussi à défendre les droits des personnes queer partout dans le monde.
De quoi faire écho à l’un des buts de l’Arcu. « Cette association a différentes fonctions. D’une part le soutien quotidien aux personnes qui en ont besoin face à différentes problématiques. Cela peut passer par des discussions, des réponses à des questions, aiguiller des personnes vers des soignants, mais aussi mettre en relation et faire se rencontrer des gens. Sur un côté plus militant, nous visons également à construire un autre modèle de société, où chacun est libre d’être ce qu’il veut », indique Mattea Riu en concédant que l’homosexualité et les questions d’identité de genre sont encore parfois difficilement acceptées, « en Corse comme partout ailleurs ». « La Corse n’est pas du tout un territoire d’exception plus violent que d’autres régions en France », tient-elle à souligner, « Mais un des clichés les plus forts qui existe ici, c’est de croire que ces identités appartiennent au continent, que c’est un truc de français d’être gay ou trans. C’est quelque chose contre lequel nous voulons lutter en montrant les identités sont complexes. Je pense que les choses s’ouvrent progressivement et nous voulons participer à cela ».
Créée en 2019, l’Arcu compte aujourd'hui des adhérents sur toute la Corse qui gravitent autour d’un noyau dur d’une quinzaine de membres actifs. En 4 ans, l'association a su devenir une sorte de repère pour les personnes LGBTI+ (Lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres, intersexes…) sur l’île.