« Le Vazzio met en danger la santé des habitants d'Aiaccio et de sa région, au même titre que ceux de la Gravona ! » Pour Alexandre Casamarte, un des porte-paroles du Cumitatu naziunalistu di a Gravona, la situation n’a que trop duré. « Cela fait quarante ans ! »
Pour une étude indépendante
« La centrale au fioul lourd rejette du dioxyde de souffre, des oxydes d'azote, de l'oxyde de carbone, des poussières et des composés aromatiques volatiles » décrit-il. « Ces émissions de polluants attaquent les enfants, les personnes âgées, celles asthmatiques et celles présentant une insuffisance respiratoire. »
Face à ce risque sanitaire, u cumitatu interpelle toutes les listes en présence aux élections territoriales : il demande la mise en place d’une étude indépendante sur les conséquences sur les populations depuis l'installation de la centrale.
Face à ce risque sanitaire, u cumitatu interpelle toutes les listes en présence aux élections territoriales : il demande la mise en place d’une étude indépendante sur les conséquences sur les populations depuis l'installation de la centrale.
« La Corse perd la maitrise de ses choix »
Autre source d’inquiétude, l’alimentation de la future centrale. « Les modalités de fonctionnement des nouveaux moteurs ne semblent pas clairement définies ou du moins inconnues » explique Alexandre Casamarte.
« À défaut de gaz liquide, avec peut être le maintien du fioul, se dessinerait tout autant un biocarburant qui démontrerait, si les éléments se vérifient, que décidément l'État français, avec son silence, se fiche de la Collectivité de Corse et de son Exécutif ! » lâche t-il. « En matière énergétique, comme dans bien d'autres domaines, la Corse perd la maitrise de ses choix. »
« À défaut de gaz liquide, avec peut être le maintien du fioul, se dessinerait tout autant un biocarburant qui démontrerait, si les éléments se vérifient, que décidément l'État français, avec son silence, se fiche de la Collectivité de Corse et de son Exécutif ! » lâche t-il. « En matière énergétique, comme dans bien d'autres domaines, la Corse perd la maitrise de ses choix. »
Une politique de « colonisation de peuplement »
Au-delà du problème sanitaire, Alexandre Casamarte dénonce ce qu’il considère comme une politique de colonisation de peuplement.
« L'État français, avec EDF, compteraient faire actionner les moteurs de la nouvelle centrale électrique en projet, dont la puissance est estimée à 250 mégawatt, ce qui constitue le double de production par rapport à celle déjà existante. » indique t-il. « Si cet outil va être doublé en capacité, c’est qu’ils ont une vision sur l’avenir. »Autrement dit, pour le porte-parole, « soit ils ont une vision sur 20 ans, soit ils vont faire rentrer 10 000 personnes sur 10 ans ».
Revenir aux fondamentaux
Ce que réclament les membres du cumitatu, c’est une autre politique en la matière. « Nous sommes tous issus des familles nationalistes, nous avons toujours prôné autre chose, comme le développement du photovoltaïque ou de l’éolien, mais l’Assemblée de Corse semble se contenter du gaz » déplore Alexande Casamarte.
Pour lui, la centrale du Vazzio pose le problème d’ « une politique énergétique dictée par la France ». Le porte-parole entend donc rappeler les fondamentaux du mouvement, et notamment la nécessité d’aller vers l’autonomie énergétique. « Que les nôtres au moins tiennent ce discours ! » conclut-il.
Pour lui, la centrale du Vazzio pose le problème d’ « une politique énergétique dictée par la France ». Le porte-parole entend donc rappeler les fondamentaux du mouvement, et notamment la nécessité d’aller vers l’autonomie énergétique. « Que les nôtres au moins tiennent ce discours ! » conclut-il.