Josiane Chevalier, préfète de Corse et Jean-Charles Savanes, Directeur Régional de la Banque de France, avaient convié la presse, ce lundi à la Préfecture de Région afin de présenter le bilan 2018 de la commission de surendettement. À travers cette démarche, il a surtout été question de proposer des solutions pour les personnes les plus démunies et de communiquer dans le but de les proposer. En Corse, le nombre de dossiers déposés (primo-dépôts et re-dépôts) connaît, depuis quelques années, une baisse sensible (-9%). Un paradoxe quand on sait que l'île a malheureusement un taux de pauvreté plus haut que la moyenne nationale (19,8% contre 14, 8%) et qu'il en est de même pour le taux de chômage (9,3% contre 8, 7% au niveau national). Ainsi, 566 personnes ont été surendettées en 2018.
"On note, explique la Préfète de Corse, comme pour tout ce qui concerne les dispositifs sociaux, une demande, effectivement moins élevée que sur le Continent et cette baisse s'est poursuivie en 2018. Comme au niveau national. On constate un taux de re-dépôts des dossiers de 43% ce qui veut dire que le premier plan mis en place n'a pas été efficace. On s'interroge donc sur le fait que l'on dépose moins de dossiers en Corse. cela peut s'expliquer par plusieurs raisons: une plus grande pudeur qu'ailleurs, des gens qui ont plus de difficulté à effectuer la démarche, ou attendent le dernier moment notamment dans le rural, il y a aussi la solidarité familiale qui s'exerce encore…"
Informer et prévenir
À partir de ces constats inhérents à l'année 2018 et plus loin encore, la commission de surendettement, présidée par Josiane Chevalier, veut jouer pleinement son rôle dans la stratégie de lutte contre la précarité. Ainsi, trois axes de travail ont été définis:
Améliorer l'information sur un outil susceptible de permettre aux personnes touchées, de redémarrer sur des bases saines, modifier par un accompagnement, les re-dépôts de dossiers, qui montrent une certaine carence dans le dispositif, ce qui nécessite un travail avec les différents partenaires (CdC, CAF, MSA...) et, enfin, un volet préventif afin que les personnes n'arrivent pas jusqu'à la commission de surendettement. À cet effet, le plan national de lutte contre la précarité pour s'avérer important.
"Ces axes vont être mis en place rapidement, rajoute Josiane Chevalier, cela passera par un contact avec les différentes institutions concernées. On constate, bien sûr, et c'était également l'objet du rendez-vous de ce lundi, un lien très étroit avec le social. la commission de surendettement ne touche plus, aujourd'hui comme ce fut longtemps le cas, que les personnes concernées par les crédits à la consommation. Le surendettement touche, aujourd'hui, des personnes qui n'arrivent plus à boucler leur budget ou sont frappées par les accidents de la vie. Il est important, pour nous, de communiquer dans ce sens. Il ne faut pas hésiter à déposer un dossier, les personnes doivent savoir que nous sommes là pour les aider…"
Le volet social reste, dans cette démarche, très important. D'où une communication nécessaire qui s'inscrit de plein pied dans la stratégie de lutte contre la précarité. Pour, à terme, faire reculer ce fléau…
"On note, explique la Préfète de Corse, comme pour tout ce qui concerne les dispositifs sociaux, une demande, effectivement moins élevée que sur le Continent et cette baisse s'est poursuivie en 2018. Comme au niveau national. On constate un taux de re-dépôts des dossiers de 43% ce qui veut dire que le premier plan mis en place n'a pas été efficace. On s'interroge donc sur le fait que l'on dépose moins de dossiers en Corse. cela peut s'expliquer par plusieurs raisons: une plus grande pudeur qu'ailleurs, des gens qui ont plus de difficulté à effectuer la démarche, ou attendent le dernier moment notamment dans le rural, il y a aussi la solidarité familiale qui s'exerce encore…"
Informer et prévenir
À partir de ces constats inhérents à l'année 2018 et plus loin encore, la commission de surendettement, présidée par Josiane Chevalier, veut jouer pleinement son rôle dans la stratégie de lutte contre la précarité. Ainsi, trois axes de travail ont été définis:
Améliorer l'information sur un outil susceptible de permettre aux personnes touchées, de redémarrer sur des bases saines, modifier par un accompagnement, les re-dépôts de dossiers, qui montrent une certaine carence dans le dispositif, ce qui nécessite un travail avec les différents partenaires (CdC, CAF, MSA...) et, enfin, un volet préventif afin que les personnes n'arrivent pas jusqu'à la commission de surendettement. À cet effet, le plan national de lutte contre la précarité pour s'avérer important.
"Ces axes vont être mis en place rapidement, rajoute Josiane Chevalier, cela passera par un contact avec les différentes institutions concernées. On constate, bien sûr, et c'était également l'objet du rendez-vous de ce lundi, un lien très étroit avec le social. la commission de surendettement ne touche plus, aujourd'hui comme ce fut longtemps le cas, que les personnes concernées par les crédits à la consommation. Le surendettement touche, aujourd'hui, des personnes qui n'arrivent plus à boucler leur budget ou sont frappées par les accidents de la vie. Il est important, pour nous, de communiquer dans ce sens. Il ne faut pas hésiter à déposer un dossier, les personnes doivent savoir que nous sommes là pour les aider…"
Le volet social reste, dans cette démarche, très important. D'où une communication nécessaire qui s'inscrit de plein pied dans la stratégie de lutte contre la précarité. Pour, à terme, faire reculer ce fléau…