En début de soirée, c'est avec un goût amer que la forte délégation corse a quitté, après plusieurs heures de réunion, le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume.
Avec Gilles Simeoni, à leur tête, tous les représentants de l'île mais surtout les éleveurs qui étaient du voyage et qui étaient partis avec l'espoir de revenir avec des réponses concrètes à leur problème, sont en effet repartis déçus et surtout inquiets pour leur avenir immédiat.
Depuis plusieurs semaines, ils dénoncent en effet, des contrôles de la PAC abusifs ayant entraîné la suppression ou la diminution des subventions européennes qui pèsent très lourdement aujourd'hui sur leur trésorerie.
Si lors lors de cette réunion à laquelle Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont participé activement, Didier Guillaume a annoncé des mesures à long et court termes qui n'ont pas contenté la délégation insulaire, rien n'est venu éclaircir l'horizon des agriculteurs en difficulté.
Certes, le gouvernement a décidé de prolonger d'un mois les demandes de contrôles contradictoires, ce qui permettra aux agriculteurs qui veulent contester de se retourner, et dans la continuité de ce qu'avait annoncé la préfète de Corse, Josiane Chevalier, le ministre de l'agriculture a réaffirmé la mise en place d'une cellule d'urgence pour les agriculteurs dans le besoin.
Ce dispositif serait financé en partie par la MSA (Mutualité sociale agricole) qui dispose d'une aide aux recouvrement des fonds. Chaque année la MSA dispose d'une enveloppe annuelle de 400 000 euros mais pour ce fonds, il en resterait 150 000 pour payer 373 agriculteurs en "grave difficulté".
En revanche, le ministre de l'agriculture a affirmé qu'il ne pouvait pas revenir sur les parcours agricoles de 2015.
Cependant, à long terme, lors de la réécriture de la PAC en 2022, il reconnaitra la spécificité de la pastoralité insulaire.
Emilie Rafalli, élue FDSEA qui était présente à la réunion de ce mardi s'inquiète : "C'est le statu quo. Mais nous ne pouvons pas attendre 2022 pour avoir des subventions. En attendant des solutions c'est toute la profession qui meurt. Le fonds de la MSA ne suffira pas."
Les participants à la réunion de Paris vont rapidement se revoir pour, tous ensemble, essayer de trouver des solutions rapides à la situation faite à de nombreux agriculteurs qui attendent aujourd'hui de savoir de quoi sera faite cette cellule d'urgence...
Avec Gilles Simeoni, à leur tête, tous les représentants de l'île mais surtout les éleveurs qui étaient du voyage et qui étaient partis avec l'espoir de revenir avec des réponses concrètes à leur problème, sont en effet repartis déçus et surtout inquiets pour leur avenir immédiat.
Depuis plusieurs semaines, ils dénoncent en effet, des contrôles de la PAC abusifs ayant entraîné la suppression ou la diminution des subventions européennes qui pèsent très lourdement aujourd'hui sur leur trésorerie.
Si lors lors de cette réunion à laquelle Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont participé activement, Didier Guillaume a annoncé des mesures à long et court termes qui n'ont pas contenté la délégation insulaire, rien n'est venu éclaircir l'horizon des agriculteurs en difficulté.
Certes, le gouvernement a décidé de prolonger d'un mois les demandes de contrôles contradictoires, ce qui permettra aux agriculteurs qui veulent contester de se retourner, et dans la continuité de ce qu'avait annoncé la préfète de Corse, Josiane Chevalier, le ministre de l'agriculture a réaffirmé la mise en place d'une cellule d'urgence pour les agriculteurs dans le besoin.
Ce dispositif serait financé en partie par la MSA (Mutualité sociale agricole) qui dispose d'une aide aux recouvrement des fonds. Chaque année la MSA dispose d'une enveloppe annuelle de 400 000 euros mais pour ce fonds, il en resterait 150 000 pour payer 373 agriculteurs en "grave difficulté".
En revanche, le ministre de l'agriculture a affirmé qu'il ne pouvait pas revenir sur les parcours agricoles de 2015.
Cependant, à long terme, lors de la réécriture de la PAC en 2022, il reconnaitra la spécificité de la pastoralité insulaire.
Emilie Rafalli, élue FDSEA qui était présente à la réunion de ce mardi s'inquiète : "C'est le statu quo. Mais nous ne pouvons pas attendre 2022 pour avoir des subventions. En attendant des solutions c'est toute la profession qui meurt. Le fonds de la MSA ne suffira pas."
Les participants à la réunion de Paris vont rapidement se revoir pour, tous ensemble, essayer de trouver des solutions rapides à la situation faite à de nombreux agriculteurs qui attendent aujourd'hui de savoir de quoi sera faite cette cellule d'urgence...