Depuis le lundi 28 décembre, à l’EHPAD U Serenu à Corte, tout est prêt pour commencer à vacciner. Tout, excepté les doses de Pfizer/BioNTech, qui ne sont pas encore arrivées. « Nous n’avons pas encore d’informations précises, mais l’Agence Régionale de Santé nous a demandé de nous tenir prêts » explique le docteur Christian Campana, directeur de l’établissement.
L’équipe a donc anticipé, et s’est attelée à recueillir le consentement des résidents car, rappelons-le, le vaccin n’est pas obligatoire. « Nous avons demandé un écrit à nos pensionnaires et à leurs familles ou tuteurs pour connaitre leur volonté » précise le directeur. Résultat : sur 106 résidents, 62 ont donné leur accord, soit 60% de réponses positives. Les 40% restants se sont avérés « soit indécis, soit opposés » au vaccin.
Pour le moment, les 80 personnels de l’établissement ne sont pas concernés par le dispositif, sauf les soignants présentant un risque particulier, en raison de leur âge ou de leur état de santé.
Selon le docteur Campana, il serait pourtant « logique » que tous se fasse vacciner. Néanmoins, le personnel semble y être « particulièrement opposé ». Une tendance qui se retrouve au niveau national : selon un sondage interne de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés (Fehap), révélé par Les Echos le 16 décembre dernier, 76% des soignants en EHPAD seraient opposés au vaccin.
Un scepticisme partagé par certains résidents, comme Dominique Brandizi, 88 ans : « J’ai toujours été pour le vaccin, j’ai fait vacciner mes enfants, pour moi c’était une sécurité. Mais là, nous n’avons pas assez de recul, donc je préfère attendre » explique t-elle. D’autres, au contraire, comme Jean Alfonsi, se disent plutôt favorables « parce que c’est un espoir. Depuis un an, nous allons de confinement en confinement et rien n’aboutit. Un vaccin, ce sera peut-être la solution ». À 85 ans, c’est une manière pour lui de « se ranger du côté de la vie ».
Aux inquiétudes, le docteur Campana répond que « le processus de vaccination est encadré » : une consultation préalable et un suivi doivent être impérativement effectués. Ensuite, une remontée d’information au niveau national est prévue, à travers une plateforme internet dédiée.
Avant de déployer pleinement le dispositif, la direction attend les premiers retours, et notamment « les effets secondaires, comme la fièvre qui peut être difficile à gérer chez des personnes âgées ». La campagne devrait donc débuter « doucement », dès la semaine du 4 janvier, avec « cinq à dix personnes », pour se terminer « courant janvier ».
L’équipe a donc anticipé, et s’est attelée à recueillir le consentement des résidents car, rappelons-le, le vaccin n’est pas obligatoire. « Nous avons demandé un écrit à nos pensionnaires et à leurs familles ou tuteurs pour connaitre leur volonté » précise le directeur. Résultat : sur 106 résidents, 62 ont donné leur accord, soit 60% de réponses positives. Les 40% restants se sont avérés « soit indécis, soit opposés » au vaccin.
Pour le moment, les 80 personnels de l’établissement ne sont pas concernés par le dispositif, sauf les soignants présentant un risque particulier, en raison de leur âge ou de leur état de santé.
Selon le docteur Campana, il serait pourtant « logique » que tous se fasse vacciner. Néanmoins, le personnel semble y être « particulièrement opposé ». Une tendance qui se retrouve au niveau national : selon un sondage interne de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés (Fehap), révélé par Les Echos le 16 décembre dernier, 76% des soignants en EHPAD seraient opposés au vaccin.
Un scepticisme partagé par certains résidents, comme Dominique Brandizi, 88 ans : « J’ai toujours été pour le vaccin, j’ai fait vacciner mes enfants, pour moi c’était une sécurité. Mais là, nous n’avons pas assez de recul, donc je préfère attendre » explique t-elle. D’autres, au contraire, comme Jean Alfonsi, se disent plutôt favorables « parce que c’est un espoir. Depuis un an, nous allons de confinement en confinement et rien n’aboutit. Un vaccin, ce sera peut-être la solution ». À 85 ans, c’est une manière pour lui de « se ranger du côté de la vie ».
Aux inquiétudes, le docteur Campana répond que « le processus de vaccination est encadré » : une consultation préalable et un suivi doivent être impérativement effectués. Ensuite, une remontée d’information au niveau national est prévue, à travers une plateforme internet dédiée.
Avant de déployer pleinement le dispositif, la direction attend les premiers retours, et notamment « les effets secondaires, comme la fièvre qui peut être difficile à gérer chez des personnes âgées ». La campagne devrait donc débuter « doucement », dès la semaine du 4 janvier, avec « cinq à dix personnes », pour se terminer « courant janvier ».