Une longue réunion a eu lieu en préfecture ce mercredi matin afin de dessiner les pourtours de ce protocole de sortie de crise
La Corse respire en ce mercredi soir. Au terme d’une énième journée de négociations, un accord de sortie de crise a été approuvé dans l’épineux dossier des déchets. Dès jeudi matin, le centre de Vico ré-ouvrira ses portes et permettra de facto une reprise de la collecte des ordures ménagères qui s’amoncellent depuis des jours aux quatre coins de l’île.
Mais pour arriver à ce résultat tant attendu et espéré, il aura encore fallu encore de longues heures de négociations. Dans la matinée, les représentants de l’Etat, du Syvadec et du collectif « Pà un Pumonte Pulitu » se sont en effet tout d’abord réunis à de la préfecture de Région afin d’acter un protocole d’accord qui devait pouvoir contenter les deux parties. Au sortir de ces longues heures de débats, le plus dur restait toutefois à faire puisqu’il s’agissait pour les représentants du collectif de soumettre le résultat final à l’ensemble des riverains pour approbation. Sans quoi le centre d’enfouissement ne pourrait pas être débloqué.
C’est à Sagone, sur les coups de 19h30, après une réunion d’une bonne heure, au cours de laquelle la délégation du collectif, revenue d’Ajaccio, avait expliqué les tenants et les aboutissants du protocole d’accord, que 60 riverains contre 10 ont finalement décidé de le valider.
Une approbation qui s’explique notamment par le fait que la revendication la plus importante du collectif, à savoir l’annulation de la création d’un 2ème casier a été prise en compte. Ou tout du moins pour le moment un moratoire de 12 mois est-il acté sur le sujet.
Mercredi soir le collectif indique toutefois vouloir rester vigilant, évoquant la mise en place d’un comité de suivi qui pourrait contrôler les camions et les tonnages qui entreront dans le centre d’enfouissement. Par ailleurs, il a également manifesté une nouvelle fois la volonté qu’un tri à la base soit mis en place dans les prochains mois. A ce titre, il espère beaucoup du plan de gestion à la source qui sera présenté par le nouvel Exécutif lors prochaine session de l’Assemblée de Corse, dans 15 jours.
La réaction de la présidente de l’Office de l’Environnement de la Corse, Agnès Simonpietri, à cet accord de sortie de crise :
« Le Conseil exécutif de Corse prend acte de l'accord intervenu ce soir entre les différentes parties concernées par la réouverture du centre d'enfouissement de Vicu. Le relevé de décisions s'appuie sur les propositions que le Conseil exécutif avait fait valoir des le début de la crise. Ce dernier se réjouit que l'épreuve de force ait été évitée et que la raison ait prévalu. Mais il faut rappeler que le problème de fond reste entier et que l'énergie de toutes les collectivités responsables, les comités de suivi des centres d'enfouissement et de la population dans son ensemble doit être mobilisée pour mettre en œuvre une gestion des déchets complètement renouvelée. Comme il s'y est engagé au cours de ces derniers jours en s'associant à la recherche d'une sortie de crise, l'office de l'environnement portera un projet global pour répondre enfin par des solutions réelles a ce dossier particulièrement lourd ».
Mais pour arriver à ce résultat tant attendu et espéré, il aura encore fallu encore de longues heures de négociations. Dans la matinée, les représentants de l’Etat, du Syvadec et du collectif « Pà un Pumonte Pulitu » se sont en effet tout d’abord réunis à de la préfecture de Région afin d’acter un protocole d’accord qui devait pouvoir contenter les deux parties. Au sortir de ces longues heures de débats, le plus dur restait toutefois à faire puisqu’il s’agissait pour les représentants du collectif de soumettre le résultat final à l’ensemble des riverains pour approbation. Sans quoi le centre d’enfouissement ne pourrait pas être débloqué.
C’est à Sagone, sur les coups de 19h30, après une réunion d’une bonne heure, au cours de laquelle la délégation du collectif, revenue d’Ajaccio, avait expliqué les tenants et les aboutissants du protocole d’accord, que 60 riverains contre 10 ont finalement décidé de le valider.
Une approbation qui s’explique notamment par le fait que la revendication la plus importante du collectif, à savoir l’annulation de la création d’un 2ème casier a été prise en compte. Ou tout du moins pour le moment un moratoire de 12 mois est-il acté sur le sujet.
Mercredi soir le collectif indique toutefois vouloir rester vigilant, évoquant la mise en place d’un comité de suivi qui pourrait contrôler les camions et les tonnages qui entreront dans le centre d’enfouissement. Par ailleurs, il a également manifesté une nouvelle fois la volonté qu’un tri à la base soit mis en place dans les prochains mois. A ce titre, il espère beaucoup du plan de gestion à la source qui sera présenté par le nouvel Exécutif lors prochaine session de l’Assemblée de Corse, dans 15 jours.
Manon PERELLI
La réaction de la présidente de l’Office de l’Environnement de la Corse, Agnès Simonpietri, à cet accord de sortie de crise :
« Le Conseil exécutif de Corse prend acte de l'accord intervenu ce soir entre les différentes parties concernées par la réouverture du centre d'enfouissement de Vicu. Le relevé de décisions s'appuie sur les propositions que le Conseil exécutif avait fait valoir des le début de la crise. Ce dernier se réjouit que l'épreuve de force ait été évitée et que la raison ait prévalu. Mais il faut rappeler que le problème de fond reste entier et que l'énergie de toutes les collectivités responsables, les comités de suivi des centres d'enfouissement et de la population dans son ensemble doit être mobilisée pour mettre en œuvre une gestion des déchets complètement renouvelée. Comme il s'y est engagé au cours de ces derniers jours en s'associant à la recherche d'une sortie de crise, l'office de l'environnement portera un projet global pour répondre enfin par des solutions réelles a ce dossier particulièrement lourd ».
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