onsieur Christophe Barbier est coutumier des prises de position méprisantes et haineuses contre la Corse et les Corses. Le 14 avril 2009, il avait déjà commis dans l’Express un éditorial « La rage et la pitié », texte dont la violence avait suscité une première levée de boucliers. Il vient de récidiver, notamment dans l’Express du 12 novembre 2012, avec un article écrit après la dramatique série d’assassinats ayant frappé l’île, et intitulé « Corse, réveille toi ! ».
Ce texte excède très largement la liberté d’expression et la liberté de la presse, auxquelles nous sommes profondément attachés. Que Mr BARBIER soutienne, à la fin de son éditorial, que « la Corse est le plus grand gâchis de la République, l’enfant perdue de l’Histoire de France », et que « ce n’est la faute de personne, hors la sienne », c’est son opinion. Nous lui répondrons que l’Histoire démontre que la Corse faisait l’admiration de l’Europe des Lumières, qu’elle a donné le droit de vote aux femmes deux siècles avant la France, et que prétendre nier la responsabilité historique de l’Etat dans la situation actuelle de l’île relève de l’aveuglement ou de la mauvaise foi totale.
Mais, ce n’est pas sur le terrain du débat d’idées démocratique que Mr BARBIER se situe lorsqu’il préconise notamment de « violer la déontologie policière et les lois républicaines pour neutraliser les gangs l’arme au poing ». Ou lorsqu’il assume expressément des positions ouvertement racistes, en affirmant que la culture de la violence serait, en Corse, « un défaut génétique », affirmation reconduite dans sa chronique télévisée sur I-télé du 24 novembre 2012. La gravité du propos, son caractère réfléchi, assumé et réitéré, la très large diffusion qu’il a connue interdisent à notre sens de le traiter par le simple mépris, qu’il mérite pourtant largement.
Le texte de Mr BARBIER n’est en effet pas isolé. Il s’inscrit dans la lignée de campagnes anti-corses historiquement récurrentes. De plus, au-delà même des injures vomies par Mr BARBIER, le silence tolérant avec lequel elles ont été accueillies par les organisations de défense des droits de l’homme, ou encore les partis politiques et medias français, démontrent que, s’agissant de la Corse, tout est permis. Qu’auraient-ils dit, tous ceux là qui sont restés muets, si Mr BARBIER s’était autorisé à stigmatiser un prétendu « défaut génétique » interdisant une vie démocratique normale chez les Africains, les Juifs ou les Arabes ?
FEMU A CORSICA envisage donc de déposer un recours judiciaire contre les écrits de Mr BARBIER. Nous demandons également à l’Assemblée de Corse, garante des intérêts matériels et moraux du peuple corse, de protester, par toutes voies utiles, notamment judiciaires, contre ce type de comportements, qui portent un tort considérable à la Corse. Nous appelons enfin l’ensemble des forces politiques, des élus, des forces vives de l’île, les Corses de la diaspora à protester publiquement aussi, par tous les canaux d’information, contre les diatribes haineuses et racistes telles que celles de Mr BARBIER. Notre dignité, la justice et le droit l’imposent.
Ce texte excède très largement la liberté d’expression et la liberté de la presse, auxquelles nous sommes profondément attachés. Que Mr BARBIER soutienne, à la fin de son éditorial, que « la Corse est le plus grand gâchis de la République, l’enfant perdue de l’Histoire de France », et que « ce n’est la faute de personne, hors la sienne », c’est son opinion. Nous lui répondrons que l’Histoire démontre que la Corse faisait l’admiration de l’Europe des Lumières, qu’elle a donné le droit de vote aux femmes deux siècles avant la France, et que prétendre nier la responsabilité historique de l’Etat dans la situation actuelle de l’île relève de l’aveuglement ou de la mauvaise foi totale.
Mais, ce n’est pas sur le terrain du débat d’idées démocratique que Mr BARBIER se situe lorsqu’il préconise notamment de « violer la déontologie policière et les lois républicaines pour neutraliser les gangs l’arme au poing ». Ou lorsqu’il assume expressément des positions ouvertement racistes, en affirmant que la culture de la violence serait, en Corse, « un défaut génétique », affirmation reconduite dans sa chronique télévisée sur I-télé du 24 novembre 2012. La gravité du propos, son caractère réfléchi, assumé et réitéré, la très large diffusion qu’il a connue interdisent à notre sens de le traiter par le simple mépris, qu’il mérite pourtant largement.
Le texte de Mr BARBIER n’est en effet pas isolé. Il s’inscrit dans la lignée de campagnes anti-corses historiquement récurrentes. De plus, au-delà même des injures vomies par Mr BARBIER, le silence tolérant avec lequel elles ont été accueillies par les organisations de défense des droits de l’homme, ou encore les partis politiques et medias français, démontrent que, s’agissant de la Corse, tout est permis. Qu’auraient-ils dit, tous ceux là qui sont restés muets, si Mr BARBIER s’était autorisé à stigmatiser un prétendu « défaut génétique » interdisant une vie démocratique normale chez les Africains, les Juifs ou les Arabes ?
FEMU A CORSICA envisage donc de déposer un recours judiciaire contre les écrits de Mr BARBIER. Nous demandons également à l’Assemblée de Corse, garante des intérêts matériels et moraux du peuple corse, de protester, par toutes voies utiles, notamment judiciaires, contre ce type de comportements, qui portent un tort considérable à la Corse. Nous appelons enfin l’ensemble des forces politiques, des élus, des forces vives de l’île, les Corses de la diaspora à protester publiquement aussi, par tous les canaux d’information, contre les diatribes haineuses et racistes telles que celles de Mr BARBIER. Notre dignité, la justice et le droit l’imposent.