Jean-Charles Martinelli, président de la Chambre de Métiers de l’Artisanat de Haute-Corse et de Corse et Paul Marcaggi, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Corse-du-Sud
Paul Marcaggi, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Corse-du-Sud, n’est pas surpris. « Je n’en attendais pas moins ! » lance t-il, amer. Pour lui, les annonces du Premier ministre Jean Castex ne sont que la suite logique d’une « stigmatisation » des commerces de proximité, qu’il dénonce depuis le début de ce deuxième confinement. Un deux poids, deux mesures qui le révolte : « On voit des transports en commun qui sont bondés, où le gestes barrières ne sont pas respectés, et on continue de les autoriser alors que les commerce de proximité, où il n’y a pas eu un seul cas de COVID, restent fermés ».
Un sentiment d’injustice partagé par le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Corse, Jean-Charles Martinelli : « On punit des gens qui ont été irréprochables » regrette t-il.
Si tous deux disent comprendre l’impératif sanitaire, ils craignent l’impact social de ce second confinement. « En ce moment, on est en train de tuer des gens, et pas qu’économiquement » poursuit Jean-Charles Martinelli, qui se dit profondément choqué par les propos du Premier ministre : « Jean Castex dit : ‘Moi ce qui m’intéresse, c’est le sanitaire’, cela veut dire que le reste peut mourir ? ».
De son côté, Paul Marcaggi redoute les conséquences possibles de cette désespérance : « De toute évidence, il y a une agression politique, et si demain les commerçants répondent par une autre agression il ne faudra pas s’étonner… ».
Ce que déplorent les deux présidents, c’est l’absence de concertation dans la gestion de la crise par le gouvernement. Paul Marcaggi se dit même « outré » par un comportement qui n’est pas « républicain ». Comme de nombreux acteurs économiques et sociaux, ils estiment que la Corse aurait dû bénéficier d’une prise en compte différente, en raison de ses spécificités.
C’est pourquoi le président de la Chambre de métiers et de l’Artisanat de Corse, mise tout sur les travaux du plan de relance « Salvezza è Rilanciu », co-construit entre la Collectivité de Corse et les acteurs économiques et sociaux.
Un plan qui sera soumis le 26 novembre prochain au vote de l’Assemblée de Corse.
Cela sera t-il suffisant pour sortir de l’ornière ?
Un sentiment d’injustice partagé par le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Corse, Jean-Charles Martinelli : « On punit des gens qui ont été irréprochables » regrette t-il.
Si tous deux disent comprendre l’impératif sanitaire, ils craignent l’impact social de ce second confinement. « En ce moment, on est en train de tuer des gens, et pas qu’économiquement » poursuit Jean-Charles Martinelli, qui se dit profondément choqué par les propos du Premier ministre : « Jean Castex dit : ‘Moi ce qui m’intéresse, c’est le sanitaire’, cela veut dire que le reste peut mourir ? ».
De son côté, Paul Marcaggi redoute les conséquences possibles de cette désespérance : « De toute évidence, il y a une agression politique, et si demain les commerçants répondent par une autre agression il ne faudra pas s’étonner… ».
Ce que déplorent les deux présidents, c’est l’absence de concertation dans la gestion de la crise par le gouvernement. Paul Marcaggi se dit même « outré » par un comportement qui n’est pas « républicain ». Comme de nombreux acteurs économiques et sociaux, ils estiment que la Corse aurait dû bénéficier d’une prise en compte différente, en raison de ses spécificités.
C’est pourquoi le président de la Chambre de métiers et de l’Artisanat de Corse, mise tout sur les travaux du plan de relance « Salvezza è Rilanciu », co-construit entre la Collectivité de Corse et les acteurs économiques et sociaux.
Un plan qui sera soumis le 26 novembre prochain au vote de l’Assemblée de Corse.
Cela sera t-il suffisant pour sortir de l’ornière ?