- Pourquoi ne pas avoir saisi le tribunal administratif plus tôt : on a eu l’impression que ce sont les chiffres du ministère de l’Éducation nationale donnés lors de l’annonce de la phase 2 du déconfinement qui vous ont incité à saisir le juge administratif ?
- Les chiffres communiqués par le ministre de l’Éducation nationale lors de l'annonce de la phase 2 du déconfinement étaient relatifs au taux de réouverture des écoles. Ils sont sans lien avec le choix fait de déférer au tribunal administratif la décision de la Collectivité de Corse de maintenir fermés jusqu'à la rentrée de septembre l'ensemble des collèges et lycées de l'académie. La saisine du juge administratif relève du contrôle normal de la légalité lorsque le représentant de l’État estime qu'une décision prise par une collectivité territoriale contrevient aux principes juridiques, en l'espèce aux compétences de l’État dans le domaine éducatif et au principe d'égalité entre élèves. La région académique de Corse est la seule dont les collèges et lycées ne peuvent rouvrir.
- Comment en ce début de mois de Juin espérez-vous revenir à une situation normale ? Est-ce possible ? Ne vaudrait-il pas mieux, d’ores et déjà, préparer la rentrée de septembre ?
- Il n'a jamais été question de revenir à une situation normale mais d'amorcer dans le strict respect du protocole sanitaire une dynamique de réouverture pour préparer dès à présent, établissement par établissement, les conditions d'une rentrée réussie en septembre. J'ai fait part à plusieurs reprises de mon souhait de travailler dans la pleine concertation avec la Collectivité de Corse à un plan de réouverture qui soit adapté aux spécificités de chaque établissement. Je reste disponible pour ce travail en commun dans l'intérêt supérieur de nos élèves. Nous sommes encore à temps, sur le principe du libre choix des parents, de mettre à profit tout le mois de juin pour en faire une séquence pédagogique complète et rompre avec cette très longue période d'isolement et d'éloignement.
La position du Préfet de Corse Franck Robine en vidéo
Les annonces du ministre de l’Education de réouverture ont-elles poussé au dépôt de ce recours ? "Non", répond le préfet : « Nous avons constaté la fermeture des collèges le 18 mai, j’ai écrit une semaine après au Président de l’Exécutif, nous avons été en discussion ensuite et la décision du recours a été prise ».
Le tribunal administratif donnera t-il raison à la collectivité de Corse ou au binôme de représentants de l’Etat ?
Réponse dans quelques jours
- Les chiffres communiqués par le ministre de l’Éducation nationale lors de l'annonce de la phase 2 du déconfinement étaient relatifs au taux de réouverture des écoles. Ils sont sans lien avec le choix fait de déférer au tribunal administratif la décision de la Collectivité de Corse de maintenir fermés jusqu'à la rentrée de septembre l'ensemble des collèges et lycées de l'académie. La saisine du juge administratif relève du contrôle normal de la légalité lorsque le représentant de l’État estime qu'une décision prise par une collectivité territoriale contrevient aux principes juridiques, en l'espèce aux compétences de l’État dans le domaine éducatif et au principe d'égalité entre élèves. La région académique de Corse est la seule dont les collèges et lycées ne peuvent rouvrir.
- Comment en ce début de mois de Juin espérez-vous revenir à une situation normale ? Est-ce possible ? Ne vaudrait-il pas mieux, d’ores et déjà, préparer la rentrée de septembre ?
- Il n'a jamais été question de revenir à une situation normale mais d'amorcer dans le strict respect du protocole sanitaire une dynamique de réouverture pour préparer dès à présent, établissement par établissement, les conditions d'une rentrée réussie en septembre. J'ai fait part à plusieurs reprises de mon souhait de travailler dans la pleine concertation avec la Collectivité de Corse à un plan de réouverture qui soit adapté aux spécificités de chaque établissement. Je reste disponible pour ce travail en commun dans l'intérêt supérieur de nos élèves. Nous sommes encore à temps, sur le principe du libre choix des parents, de mettre à profit tout le mois de juin pour en faire une séquence pédagogique complète et rompre avec cette très longue période d'isolement et d'éloignement.
La position du Préfet de Corse Franck Robine en vidéo
Les annonces du ministre de l’Education de réouverture ont-elles poussé au dépôt de ce recours ? "Non", répond le préfet : « Nous avons constaté la fermeture des collèges le 18 mai, j’ai écrit une semaine après au Président de l’Exécutif, nous avons été en discussion ensuite et la décision du recours a été prise ».
Le tribunal administratif donnera t-il raison à la collectivité de Corse ou au binôme de représentants de l’Etat ?
Réponse dans quelques jours