Le décès du Professeur Gérard Giorgetti, survenu brutalement, a provoqué une vive émotion à Corte et dans toute la Corse. Enseignant charismatique, chercheur inlassable et conférencier captivant, il incarnait la mémoire vivante de la citadelle de Corte, à laquelle il avait consacré des décennies de recherches.
Professeur de chaire supérieure en histoire, il avait dirigé de nombreux projets majeurs, dont la publication récente de l’ouvrage "A Citadella di Corti, une citadelle pour horizon", édité par la Collectivité de Corse. Ce livre, richement illustré d’images inédites, retraçait l’histoire unique de la seule citadelle insulaire à l’intérieur des terres, du Moyen-Âge à nos jours. « Gérard était particulièrement fier de cet ouvrage, qui représentait l’aboutissement de ses recherches et du travail collectif des spécialistes du Conseil Scientifique », a témoigné Françoise Ferreira, présidente de la Société Historique de Corte.
Au fil des ans, Gérard Giorgetti a exploré tous les aspects du patrimoine cortenais. De l’inventaire des Madunine, ces reposoirs de dévotion populaire, aux typologies architecturales des Castellacce, son regard érudit illuminait chaque pierre et chaque archive. « Il appliquait des méthodes historiques rigoureuses, tout en s’intéressant à l’aspect anthropologique, ce qui complétait parfaitement nos travaux », souligne Françoise Ferreira.
Homme d’une extrême gentillesse mais déterminé, il savait faire avancer ses projets en mobilisant autour de lui une communauté de passionnés. Toujours présent dans les archives de Bastia, Ajaccio, Paris ou Marseille, il ne reculait devant aucun effort pour exhumer les traces écrites du passé cortenais.
Outre ses contributions académiques, Gérard Giorgetti était également un sportif accompli. Ancien président du Tennis de Table Cortenais, il avait évolué au niveau national en tant que pongiste de haut niveau dans les années 1980.
Cette année, il préparait encore une exposition sur Saint-François et un travail approfondi sur les Partiddone et Partiddellu, témoignant de son énergie et de sa passion intactes. « Nous ferons tout pour présenter ces travaux aux Cortenais en son hommage », a assuré Françoise Ferreira.
Une cérémonie en sa mémoire aura lieu le mercredi 27 septembre à la chapelle du Père Lachaise à Paris, avant la crémation. Ses cendres devraient rejoindre Corte dans les semaines à venir.
À son épouse Denise, à ses filles et à toute sa famille, la rédaction adresse ses plus sincères condoléances.
Professeur de chaire supérieure en histoire, il avait dirigé de nombreux projets majeurs, dont la publication récente de l’ouvrage "A Citadella di Corti, une citadelle pour horizon", édité par la Collectivité de Corse. Ce livre, richement illustré d’images inédites, retraçait l’histoire unique de la seule citadelle insulaire à l’intérieur des terres, du Moyen-Âge à nos jours. « Gérard était particulièrement fier de cet ouvrage, qui représentait l’aboutissement de ses recherches et du travail collectif des spécialistes du Conseil Scientifique », a témoigné Françoise Ferreira, présidente de la Société Historique de Corte.
Au fil des ans, Gérard Giorgetti a exploré tous les aspects du patrimoine cortenais. De l’inventaire des Madunine, ces reposoirs de dévotion populaire, aux typologies architecturales des Castellacce, son regard érudit illuminait chaque pierre et chaque archive. « Il appliquait des méthodes historiques rigoureuses, tout en s’intéressant à l’aspect anthropologique, ce qui complétait parfaitement nos travaux », souligne Françoise Ferreira.
Homme d’une extrême gentillesse mais déterminé, il savait faire avancer ses projets en mobilisant autour de lui une communauté de passionnés. Toujours présent dans les archives de Bastia, Ajaccio, Paris ou Marseille, il ne reculait devant aucun effort pour exhumer les traces écrites du passé cortenais.
Outre ses contributions académiques, Gérard Giorgetti était également un sportif accompli. Ancien président du Tennis de Table Cortenais, il avait évolué au niveau national en tant que pongiste de haut niveau dans les années 1980.
Cette année, il préparait encore une exposition sur Saint-François et un travail approfondi sur les Partiddone et Partiddellu, témoignant de son énergie et de sa passion intactes. « Nous ferons tout pour présenter ces travaux aux Cortenais en son hommage », a assuré Françoise Ferreira.
Une cérémonie en sa mémoire aura lieu le mercredi 27 septembre à la chapelle du Père Lachaise à Paris, avant la crémation. Ses cendres devraient rejoindre Corte dans les semaines à venir.
À son épouse Denise, à ses filles et à toute sa famille, la rédaction adresse ses plus sincères condoléances.