Le 3 septembre 2019 débutait le Grenelle des violences conjugales à l'échelle nationale. En Haute-Corse, c'était l'occasion pour la commission départementale d'actions contre les violences faites aux femmes, d'y participer et de mener une réflexion sur cette problématique qui touche chaque année plusieurs centaines de femmes en Corse.
Durant ces trois mois, tous les acteurs locaux se sont concertés et regroupés pour agir en faveur des femmes victimes de violence. La commission a travaillé sur cinq domaines :
- L'information et la sensibilisation
- L'amélioration de l'accueil, de la détection et de l'orientation des victimes
- L'accompagnement des acteurs
- La prévention de la récidive
De ces domaines ont découlé 29 mesures. Parmi les actions recensées on peut citer, par exemple, la mise en place de 3 spots de prévention régionaux pour sensibiliser le public aux violences et offrir aux femmes victimes des informations, une journée de formation violences conjugales auprès des gendarmes et policiers, la signature de contrats locaux contre les violences sexistes et sexuelles notamment en Balagne.
L'une des mesures phares de ce Grenelle est sûrement l'établissement du dispositif de la plainte simplifiée au sein des établissements de santé. En Haute-Corse, les hôpitaux de Bastia et Corte se sont prêtés au jeu, tandis que l'hôpital de Calvi n'a jamais répondu à la demande.
Le Grenelle des violences conjugales a aussi été un temps de concertation et de dialogue entre les différents acteurs agissant pour les victimes.
Serge Risterucci du centre d'hébergement et de réinsertion sociale "Maria Stella" qui accueille une dizaine de femmes et qui dispose de 4 appartements d'urgence explique.
" Ce Grenelle nous a donné beaucoup de visibilité auprès des victimes de violences. Cela a été l'occasion d'amorcer un travail plus rapidement avec les associations, la gendarmerie et la Police."
Même si le Grenelle s'est achevé le 25 novembre, le préfet de Haute-Corse, François Ravier est catégorique "nous ne nous arrêterons pas de travailler sur ce sujet."
Une prochaine réunion aura d'ailleurs lieu dans six mois.
Durant ces trois mois, tous les acteurs locaux se sont concertés et regroupés pour agir en faveur des femmes victimes de violence. La commission a travaillé sur cinq domaines :
- L'information et la sensibilisation
- L'amélioration de l'accueil, de la détection et de l'orientation des victimes
- L'accompagnement des acteurs
- La prévention de la récidive
De ces domaines ont découlé 29 mesures. Parmi les actions recensées on peut citer, par exemple, la mise en place de 3 spots de prévention régionaux pour sensibiliser le public aux violences et offrir aux femmes victimes des informations, une journée de formation violences conjugales auprès des gendarmes et policiers, la signature de contrats locaux contre les violences sexistes et sexuelles notamment en Balagne.
L'une des mesures phares de ce Grenelle est sûrement l'établissement du dispositif de la plainte simplifiée au sein des établissements de santé. En Haute-Corse, les hôpitaux de Bastia et Corte se sont prêtés au jeu, tandis que l'hôpital de Calvi n'a jamais répondu à la demande.
Le Grenelle des violences conjugales a aussi été un temps de concertation et de dialogue entre les différents acteurs agissant pour les victimes.
Serge Risterucci du centre d'hébergement et de réinsertion sociale "Maria Stella" qui accueille une dizaine de femmes et qui dispose de 4 appartements d'urgence explique.
" Ce Grenelle nous a donné beaucoup de visibilité auprès des victimes de violences. Cela a été l'occasion d'amorcer un travail plus rapidement avec les associations, la gendarmerie et la Police."
Même si le Grenelle s'est achevé le 25 novembre, le préfet de Haute-Corse, François Ravier est catégorique "nous ne nous arrêterons pas de travailler sur ce sujet."
Une prochaine réunion aura d'ailleurs lieu dans six mois.