"On ne veut pas faire venir plus de touristes en Corse, mais les faire venir mieux". La présidente de l'Agence du Tourisme de la Corse, Angèle Bastiani, résume ainsi la nouvelle politique touristique de l'ATC, qui mise sur une stratégie de déconcentration.
Face à une "surfréquentation touristique estivale", renforcée depuis les déconfinements, l'ile va donc arrêter à partir de cette année les campagnes de promotion estivales et essayer d’étaler les visites toute l’année, en mettant également en avant d’autres sites que ceux qui sont déjà asphyxiés par la surfréquentation. "C’est-à-dire, pour faire simple, que la promotion de la destination se fait avec pour seul objectif d’infléchir les tendances lourdes que nous subissons. Par exemple, sur le plan temporel, nous avons totalement arrêté de faire la promotion de la Corse pour les mois de juillet et d’août, qui représentaient une part importante de nos budgets il y a peu encore. Nous avons ainsi diminué radicalement notre présence médiatique et promotionnelle sur la période estivale pour redéployer ces moyens sur les mois d’automne, d’hiver et de printemps. Sur le plan géographique. La promotion touristique de la Corse ne se concentrera plus uniquement sur les mois de juillet et d'août, ni sur les sites touristiques les plus connus. Au contraire, on mettra en avant les sites moins connus, travaillant en transversalité avec les différents acteurs de la région afin de pérenniser l'activité touristique de la région, tout en la rendant plus durable." détaille la présidente.
"Moins de France, plus d'Italie"
Avec un budget de 5 millions d'euros alloué à la promotion touristique, sur un budget total de 17 millions d'euros, l'ATC s'est fixée des objectifs clairs en termes de fréquentation touristique et à partir de cette année la déconcentration sera aussi géographique. "On vise également à attirer une clientèle internationale. En effet, la clientèle française représente environ 75 % des flux touristiques, l'ATC vaut donc aujourd'hui chercher une clientèle ailleurs que cette clientèle domestique que nous avons déjà. C'est à dire moins de France, plus de pays européens et surtout plus l'Italie. Pour cela, une ligne Figari-Milan-Calvi a été ouverte pour les mois de septembre, octobre et novembre. De même, une ligne vers l'Espagne est prévue pour les mois à venir." conclut Angèele Bastiani.
La vidéo
Face à une "surfréquentation touristique estivale", renforcée depuis les déconfinements, l'ile va donc arrêter à partir de cette année les campagnes de promotion estivales et essayer d’étaler les visites toute l’année, en mettant également en avant d’autres sites que ceux qui sont déjà asphyxiés par la surfréquentation. "C’est-à-dire, pour faire simple, que la promotion de la destination se fait avec pour seul objectif d’infléchir les tendances lourdes que nous subissons. Par exemple, sur le plan temporel, nous avons totalement arrêté de faire la promotion de la Corse pour les mois de juillet et d’août, qui représentaient une part importante de nos budgets il y a peu encore. Nous avons ainsi diminué radicalement notre présence médiatique et promotionnelle sur la période estivale pour redéployer ces moyens sur les mois d’automne, d’hiver et de printemps. Sur le plan géographique. La promotion touristique de la Corse ne se concentrera plus uniquement sur les mois de juillet et d'août, ni sur les sites touristiques les plus connus. Au contraire, on mettra en avant les sites moins connus, travaillant en transversalité avec les différents acteurs de la région afin de pérenniser l'activité touristique de la région, tout en la rendant plus durable." détaille la présidente.
"Moins de France, plus d'Italie"
Avec un budget de 5 millions d'euros alloué à la promotion touristique, sur un budget total de 17 millions d'euros, l'ATC s'est fixée des objectifs clairs en termes de fréquentation touristique et à partir de cette année la déconcentration sera aussi géographique. "On vise également à attirer une clientèle internationale. En effet, la clientèle française représente environ 75 % des flux touristiques, l'ATC vaut donc aujourd'hui chercher une clientèle ailleurs que cette clientèle domestique que nous avons déjà. C'est à dire moins de France, plus de pays européens et surtout plus l'Italie. Pour cela, une ligne Figari-Milan-Calvi a été ouverte pour les mois de septembre, octobre et novembre. De même, une ligne vers l'Espagne est prévue pour les mois à venir." conclut Angèele Bastiani.
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