Ce lieu de 10 500 m2 construit sur une superficie totale de deux hectares et demi est situé au fond du golfe d’Ajaccio. La citadelle fut bâtie sur un site stratégique afin de protéger efficacement la ville des attaques maritimes. Occupée depuis l'Antiquité, ce sont les Génois qui, à partir XIIème siècle, désireux de développer un point d'appui complémentaire à Calvi et Bonifacio dans la protection de leurs affaires de "barbaresques", transforment le lieu en point fortifié. La citadelle se compose primitivement d'un donjon ou citadelle (castello) et d'une enceinte basse.
A l’origine, un château fort est érigé en 1492 sous l'autorité de l'Office génois de Saint-Georges. En 1502-1503, le dispositif de protection est complété par un fossé taillé dans le roc autour. En 1553, à l'arrivée de Sampiero Corso et des troupes françaises, des travaux sont menés afin d'agrandir la citadelle. En 1559, sous l'autorité de "La Superbe", Jacopo Palearo di Morcò, ingénieur italien, dit "il Fratino", renforce les fortifications et sépare la citadelle du reste de la ville. De forme hexagonale, elle compte alors six bastions.
Enfin, en 1789, après le rattachement de la Corse à la France, les fossés sont vidés afin d'assainir les lieux.
Lieu de détention pendant la Seconde Guerre mondiale, la citadelle d'Ajaccio sera le dernier lieu de séjour de l'héroïque résistant Fred Scamaroni. Ce dernier, créateur du réseau gaulliste Action R2 corse en 1941, mandaté par le Général en janvier 1943 pour tenter l'unification de la Résistance, est arrêté, trahi par son radio, par l'OVRA (contre-espionnage italien) dans la nuit du 18 au 19 mars 1943. Il choisit alors de se trancher la gorge avec un fil de fer, laissant un ultime message écrit avec son sang : "Vive la France, vive de Gaulle".
La citadelle, propriété du ministère de la Défense a été porté depuis 2001 par l'ancien maire de la ville. Aujourd'hui le projet d'obtenir la cession par l'État de ce joyau du patrimoine local pourrait aboutir bientôt. Une étude en cours viserait à mettre en valeur ce monument historique, et permettre aux ajacciens de se le réapproprier.
A l’origine, un château fort est érigé en 1492 sous l'autorité de l'Office génois de Saint-Georges. En 1502-1503, le dispositif de protection est complété par un fossé taillé dans le roc autour. En 1553, à l'arrivée de Sampiero Corso et des troupes françaises, des travaux sont menés afin d'agrandir la citadelle. En 1559, sous l'autorité de "La Superbe", Jacopo Palearo di Morcò, ingénieur italien, dit "il Fratino", renforce les fortifications et sépare la citadelle du reste de la ville. De forme hexagonale, elle compte alors six bastions.
Enfin, en 1789, après le rattachement de la Corse à la France, les fossés sont vidés afin d'assainir les lieux.
Lieu de détention pendant la Seconde Guerre mondiale, la citadelle d'Ajaccio sera le dernier lieu de séjour de l'héroïque résistant Fred Scamaroni. Ce dernier, créateur du réseau gaulliste Action R2 corse en 1941, mandaté par le Général en janvier 1943 pour tenter l'unification de la Résistance, est arrêté, trahi par son radio, par l'OVRA (contre-espionnage italien) dans la nuit du 18 au 19 mars 1943. Il choisit alors de se trancher la gorge avec un fil de fer, laissant un ultime message écrit avec son sang : "Vive la France, vive de Gaulle".
La citadelle, propriété du ministère de la Défense a été porté depuis 2001 par l'ancien maire de la ville. Aujourd'hui le projet d'obtenir la cession par l'État de ce joyau du patrimoine local pourrait aboutir bientôt. Une étude en cours viserait à mettre en valeur ce monument historique, et permettre aux ajacciens de se le réapproprier.