«Malgré les engagements de l’état en 1989 et en 1995 sur le différentiel des prix entre Corse et continent, encore une fois confirmé par une étude récente, les gouvernements successifs n'ont jamais respecté leur parole » écrit la CGT dans un communiqué. Le syndicat exige une nouvelle fois l’élargissement de la prime d'insularité à tous les retraités de l’île, soit 200 euros mensuels. «Cette mesure constituerait juste une mise à niveau avec nos concitoyens du continent » poursuit la CGT des retraités de Haute-Corse. «Augmenter le pouvoir d'achat local est une mesure économique qui favorisera le commerce et les emplois locaux. Les autres mesures dites globale, de zone franche, les mesures fiscales, réfactions de tva, exonérations de charges, ont seulement contribué au détournement massif d'argent public au bénéfice de quelques uns. Que dire de « a carta ritirata » annoncée à grand renfort de publicité, qu'on peine à classer entre miroir aux alouettes et promesse non tenue. Le dérèglement des transports maritimes a vu s'envoler les prix au bénéfice d'un pool de patrons qui aujourd'hui contrôle toute l'activité économique. La réalité du différentiel des prix est une fois encore constatée. La CGT a toujours exigé la seule solution honnête et juste : le blocage des prix, en contre partie du statut fiscal de la Corse, pour que cela profite à toute la population et pas seulement à quelques uns, ainsi que la mise en place d'un prix plafond pour le carburant. Notre message à tous les retraités est clair : les évidences ne feront pas avancer nos revendications, rien ne nous sera octroyé de droit, il faudra l'arracher par la mobilisation».