Il était, c'est vrai, notre aîné. Mais il était aussi le plus jeune d'entre nous.
Ceux qui connaissaient Victor Serafini ne me contrediront pas.
"U Duttore", comme l'appelait Michel Guillaumin, en compagnie duquel il a longtemps défendu - dès les années 60 - en première ligne, les couleurs du Rugby club Bastiais, ne restait jamais plus d'une minute sans rien faire.
" Fou d'opéra" sur l'antenne de RCFM avec jean-Paul Luciani et ses amis, au service des sciences historiques et naturelles de la Corse au sein de la société savante de Bastia qu'il présida et qui est l'une des plus anciennes de France, maître de cérémonie à la confrérie de Santa Croce, président d'honneur de Bastia XV, le docteur Victor Serafini, qui fut aussi conseiller municipal de Bastia et qui avait, sans doute, encore beaucoup d'autres cordes à son arc, n'était pas en tout cas homme à se laisser aller malgré la retraite qui était la sienne depuis quelques années déjà.
Non. Victor était là. Présent. Partout. Ayant l'œil et l'oreille à tout. Attentif au moindre détail, il n'hésitait jamais à payer de sa personne, toujours dans son souci d'apporter sa pierre à l'édifice, indispensable à la réalisation de l'entreprise dans laquelle il s'engageait.
Il était comme ça Victor. Et personne ne l'a changé. Ceux qui aiment à se plonger dans l'histoire du rugby bastiais auraient certainement aimé lui poser la question de savoir comment les hasards de la vie l'avaient amené, dans les années 60, à rencontrer à Ajaccio, Henri Maillot, le neveu du Général de Gaulle qui avait rallié le rugby ajaccien à son béret... basque.
Ou bien encore, comment, au terme d'une simple consultation médicale - le docteur était un cardiologue réputé sur la place de Bastia - qui dura des heures, le regretté François Medori devint le premier entraîneur du Rugby club bastiais que Victor Serafini, entouré de plusieurs amis, avait porté sur les fonts baptismaux en mars 1962.
Ceux qui l'ont longtemps côtoyé sur les terrains de Corse et d'ailleurs, comme joueur, arbitre ou dirigeant aiment aussi à rappeler, avec beaucoup d'affection et de respect à l'égard de leur exemplaire aîné, la seule et unique consigne qu'il dispensait au lanceur à l'heure des touches qui, à l'époque se jouaient toujours sur les seules qualités des sauteurs : " corta ma sigura !"
Tout cela prête bien sûr à sourire aujourd'hui mais cela traduisait bien, à l'époque déjà, combien Victor Serafini voulait s'impliquer dans la victoire et le succès de ses couleurs.
Mais Victor n'a pas faisait que cela. Sur le devant de la scène, ou dans l'ombre, il a toujours œuvré au développement du rugby.
Comme il l'a fait dans le domaine de ses autres multiples activités qu'il a menées jusqu'à ces dernières années.
Il va terriblement manquer au rugby, à la société des sciences, à ses amis, à sa chère épouse Janine Serafini, l'ancienne conservatrice du musée de Bastia, ses enfants et petits-enfants.
Les obsèques de Victor Serafini seront célébrées ce vendredi 30 décembre 2022 à 10 heures à la Cathédrale Sainte-Marie de Bastia.
Ceux qui connaissaient Victor Serafini ne me contrediront pas.
"U Duttore", comme l'appelait Michel Guillaumin, en compagnie duquel il a longtemps défendu - dès les années 60 - en première ligne, les couleurs du Rugby club Bastiais, ne restait jamais plus d'une minute sans rien faire.
" Fou d'opéra" sur l'antenne de RCFM avec jean-Paul Luciani et ses amis, au service des sciences historiques et naturelles de la Corse au sein de la société savante de Bastia qu'il présida et qui est l'une des plus anciennes de France, maître de cérémonie à la confrérie de Santa Croce, président d'honneur de Bastia XV, le docteur Victor Serafini, qui fut aussi conseiller municipal de Bastia et qui avait, sans doute, encore beaucoup d'autres cordes à son arc, n'était pas en tout cas homme à se laisser aller malgré la retraite qui était la sienne depuis quelques années déjà.
Non. Victor était là. Présent. Partout. Ayant l'œil et l'oreille à tout. Attentif au moindre détail, il n'hésitait jamais à payer de sa personne, toujours dans son souci d'apporter sa pierre à l'édifice, indispensable à la réalisation de l'entreprise dans laquelle il s'engageait.
Il était comme ça Victor. Et personne ne l'a changé. Ceux qui aiment à se plonger dans l'histoire du rugby bastiais auraient certainement aimé lui poser la question de savoir comment les hasards de la vie l'avaient amené, dans les années 60, à rencontrer à Ajaccio, Henri Maillot, le neveu du Général de Gaulle qui avait rallié le rugby ajaccien à son béret... basque.
Ou bien encore, comment, au terme d'une simple consultation médicale - le docteur était un cardiologue réputé sur la place de Bastia - qui dura des heures, le regretté François Medori devint le premier entraîneur du Rugby club bastiais que Victor Serafini, entouré de plusieurs amis, avait porté sur les fonts baptismaux en mars 1962.
Ceux qui l'ont longtemps côtoyé sur les terrains de Corse et d'ailleurs, comme joueur, arbitre ou dirigeant aiment aussi à rappeler, avec beaucoup d'affection et de respect à l'égard de leur exemplaire aîné, la seule et unique consigne qu'il dispensait au lanceur à l'heure des touches qui, à l'époque se jouaient toujours sur les seules qualités des sauteurs : " corta ma sigura !"
Tout cela prête bien sûr à sourire aujourd'hui mais cela traduisait bien, à l'époque déjà, combien Victor Serafini voulait s'impliquer dans la victoire et le succès de ses couleurs.
Mais Victor n'a pas faisait que cela. Sur le devant de la scène, ou dans l'ombre, il a toujours œuvré au développement du rugby.
Comme il l'a fait dans le domaine de ses autres multiples activités qu'il a menées jusqu'à ces dernières années.
Il va terriblement manquer au rugby, à la société des sciences, à ses amis, à sa chère épouse Janine Serafini, l'ancienne conservatrice du musée de Bastia, ses enfants et petits-enfants.
Les obsèques de Victor Serafini seront célébrées ce vendredi 30 décembre 2022 à 10 heures à la Cathédrale Sainte-Marie de Bastia.