L'ambiance
Il y avait un peu moins de monde que d'habitude à Furiani, mais Bastia 1905, lui, était bien là et comme à son habitude il s'est fait entendre. Et cela, on le sait, suffit à assurer l'ambiance à Furiani. Et a au moins un mérite : les encouragements y sont continus, ce qui n'est pas toujours le cas du reste d'Armand-Cesari plus disposé à s'enflammer ou à siffler selon les circonstances...
Le match
Hantz avait bien raison de dire que ce SCB-Toulouse ne serait pas un match facile. De fait les toulousains sous l'impulsion d'un étonnant Rabiot, ont causé d'entrée de jeu mille tourments au Sporting qui s'est retrouvé surpris à jouer le plus souvent dans son camp que celui de son adversaire. En tout cas en l'espace de 10 minutes les Toulousains s'étaient créés deux belles opportunités à l'origine desquelles l'on trouvait ce longiligne numéro 6. Si la première fois il fut contré par Cioni, sur sa seconde incursion et son centre en retrait, c'est Tabanou qui ratait l'immanquable devant Landreau (10e).
Le Sporting, c'est incontestable, subissait. Dans cesconditions il en était réduit à mener des contres comme celui déclenché par Palmieri sur le centre duquel Faty était trop court pour iquiéter Ahamada.
La plus belle occasion du match n'en était pas moins bastiaise avec cette montée de Rothen, son petit ballon en profondeur puis le tir croisé en pleine course de Modeste. Furiani crut au but. Mais le ballon ne fit que frôler le montant droit du gardien toulousain.
A la demi-heure de jeu ce fut, vous l'avez sans doute vu devant votre écran, Landreau qui se retrouva dans la même situation après une offensive d'envergure de Toulouse qui s'acheva par un tir au ras du poteau de Tabanou.
Mais ça ne s'arrangeait pas pour le Sporting malmené par cette équipe toulousaine au football bien plus élaboré et qui aurait pu rentrer aux vestiaires avec un avantage mérité si Landreau ne s'était interposé sur la reprise de Didot consécutive à un nouveau débrdement de Tabanou sur le côté gauche (43e).
Le Sporting, c'est vrai, n'était pas au mieux mais méritait-il pour autant de rentrer aux vestiaires sous les sifflets ?
Les bastiais les ont entendus. A la reprise on les a vu plus fringants. Thauvin se montrait enfin et un tir de Rothen était contré in extremis par Zebina. Tout cela mettait un peu de baume au coeur de Furiani mais c'était encore insuffisant pour forcer le résultat.
Thauvin forçait alors un peu plus la cadence mais Ahamada parvenait en deux temps à détourner en corner. Thauvin remettait ça dans les secondes suivantes permettant à Rothen d'armer sa frappe mais Ahamada était encore à la parade.
Le temps passait. Et le SCB poussait, poussait. Mais il manquait toujours à Thauvin et à Khazri ce soupçon de lucicdité qui en d'autres temps leur aurait permis de faire la différence.
Les cinq dernières minutes ?
Toulouse sortit un peu moins.
Le Sporting jeta ses dernières forces dans la bataille. Mais Toulouse ne céda pas et repartait de Corse avec un point précieux. Quant au Sporting sans remettre en question son avenir en Ligue 1, il devra patienter encore un peu avant d'atteindre son objectif.
L'arbitre
Hormis sur une ou deux occasions toulousaines qui méritaient son intervention on l'a peu vu et peu entendu. Il est vrai que la partie s'est disputée dans un excellent esprit et que même si les deux équipes ne sont pas ménagées M. Fautrel n'eut pas de grandes décisions à prendre. C'est beau quand il n'y a que du foot sur un terrain de foot.
Le Sporting
Il y a belle lurette que le Sporting n'avait été condamné à regarder jouer son adversaire comme ce fut le cas durant la première période samedi soir. Dépossédée du ballon et mise donc dans l'incapacité de prendre le jeu à son compte l'équipe de Frédéric Hantz, malgré quelques coups de boutoir menés pour l'essentiel par Palmieri, eut bien du mal à s'exprimer face à un TFC qui exerçait un pressing très haut était prompt à rebondir vite et bien dans le camp opposé. La situation exigeait une réaction de la part des bleus. Et elle a bien eu lieu. Avec un SCB plus vif, plus dans le jeu, plus dans le match dès la reprise.
Mais un SCB qui n'a pas réussi, à la faveur de ses deux matches consécutifs à engranger plus d'un point.
C'est peu pour un candidat au maintien.
Heureusement que cette série improductive avait été précédée de trois victoires consécutives !
L'adversaire
Surprenant le TFC. Pas froid aux yeux en tout cas. Il a entamé le match tambour battant poussant le Sporting à plusieurs reprises dans ses derniers retranchements. L'empêchant de jouer. Et Toulouse et son football lèché, parfois à une touche de balle, pouvait, à tout coup avoir raison du SCB . Reste que son manque de puissance et de réalisme devant le but ne lui ont pas permis de faire mieux que partager les points.
Le bilan
En dépit de ce match nul, SCB conserve son avance de 6 points sur le premier relégable Sochaux. C'est dire s'il peut encore voir venir, mais il lui faudra dans un très proche avenir éviter de faire autant de cadeaux à domicile. De tant musarder en chemin. Les trois points qui lui manquent ne sont pas encore acquis. Et avec au calendrier Marseille, au vélodrome, Montpellier à Furiani, Nancy en Lorraine et pour finir Sochaux à Furiani, il ne faudra plus trop se rater….
Il y avait un peu moins de monde que d'habitude à Furiani, mais Bastia 1905, lui, était bien là et comme à son habitude il s'est fait entendre. Et cela, on le sait, suffit à assurer l'ambiance à Furiani. Et a au moins un mérite : les encouragements y sont continus, ce qui n'est pas toujours le cas du reste d'Armand-Cesari plus disposé à s'enflammer ou à siffler selon les circonstances...
Le match
Hantz avait bien raison de dire que ce SCB-Toulouse ne serait pas un match facile. De fait les toulousains sous l'impulsion d'un étonnant Rabiot, ont causé d'entrée de jeu mille tourments au Sporting qui s'est retrouvé surpris à jouer le plus souvent dans son camp que celui de son adversaire. En tout cas en l'espace de 10 minutes les Toulousains s'étaient créés deux belles opportunités à l'origine desquelles l'on trouvait ce longiligne numéro 6. Si la première fois il fut contré par Cioni, sur sa seconde incursion et son centre en retrait, c'est Tabanou qui ratait l'immanquable devant Landreau (10e).
Le Sporting, c'est incontestable, subissait. Dans cesconditions il en était réduit à mener des contres comme celui déclenché par Palmieri sur le centre duquel Faty était trop court pour iquiéter Ahamada.
La plus belle occasion du match n'en était pas moins bastiaise avec cette montée de Rothen, son petit ballon en profondeur puis le tir croisé en pleine course de Modeste. Furiani crut au but. Mais le ballon ne fit que frôler le montant droit du gardien toulousain.
A la demi-heure de jeu ce fut, vous l'avez sans doute vu devant votre écran, Landreau qui se retrouva dans la même situation après une offensive d'envergure de Toulouse qui s'acheva par un tir au ras du poteau de Tabanou.
Mais ça ne s'arrangeait pas pour le Sporting malmené par cette équipe toulousaine au football bien plus élaboré et qui aurait pu rentrer aux vestiaires avec un avantage mérité si Landreau ne s'était interposé sur la reprise de Didot consécutive à un nouveau débrdement de Tabanou sur le côté gauche (43e).
Le Sporting, c'est vrai, n'était pas au mieux mais méritait-il pour autant de rentrer aux vestiaires sous les sifflets ?
Les bastiais les ont entendus. A la reprise on les a vu plus fringants. Thauvin se montrait enfin et un tir de Rothen était contré in extremis par Zebina. Tout cela mettait un peu de baume au coeur de Furiani mais c'était encore insuffisant pour forcer le résultat.
Thauvin forçait alors un peu plus la cadence mais Ahamada parvenait en deux temps à détourner en corner. Thauvin remettait ça dans les secondes suivantes permettant à Rothen d'armer sa frappe mais Ahamada était encore à la parade.
Le temps passait. Et le SCB poussait, poussait. Mais il manquait toujours à Thauvin et à Khazri ce soupçon de lucicdité qui en d'autres temps leur aurait permis de faire la différence.
Les cinq dernières minutes ?
Toulouse sortit un peu moins.
Le Sporting jeta ses dernières forces dans la bataille. Mais Toulouse ne céda pas et repartait de Corse avec un point précieux. Quant au Sporting sans remettre en question son avenir en Ligue 1, il devra patienter encore un peu avant d'atteindre son objectif.
L'arbitre
Hormis sur une ou deux occasions toulousaines qui méritaient son intervention on l'a peu vu et peu entendu. Il est vrai que la partie s'est disputée dans un excellent esprit et que même si les deux équipes ne sont pas ménagées M. Fautrel n'eut pas de grandes décisions à prendre. C'est beau quand il n'y a que du foot sur un terrain de foot.
Le Sporting
Il y a belle lurette que le Sporting n'avait été condamné à regarder jouer son adversaire comme ce fut le cas durant la première période samedi soir. Dépossédée du ballon et mise donc dans l'incapacité de prendre le jeu à son compte l'équipe de Frédéric Hantz, malgré quelques coups de boutoir menés pour l'essentiel par Palmieri, eut bien du mal à s'exprimer face à un TFC qui exerçait un pressing très haut était prompt à rebondir vite et bien dans le camp opposé. La situation exigeait une réaction de la part des bleus. Et elle a bien eu lieu. Avec un SCB plus vif, plus dans le jeu, plus dans le match dès la reprise.
Mais un SCB qui n'a pas réussi, à la faveur de ses deux matches consécutifs à engranger plus d'un point.
C'est peu pour un candidat au maintien.
Heureusement que cette série improductive avait été précédée de trois victoires consécutives !
L'adversaire
Surprenant le TFC. Pas froid aux yeux en tout cas. Il a entamé le match tambour battant poussant le Sporting à plusieurs reprises dans ses derniers retranchements. L'empêchant de jouer. Et Toulouse et son football lèché, parfois à une touche de balle, pouvait, à tout coup avoir raison du SCB . Reste que son manque de puissance et de réalisme devant le but ne lui ont pas permis de faire mieux que partager les points.
Le bilan
En dépit de ce match nul, SCB conserve son avance de 6 points sur le premier relégable Sochaux. C'est dire s'il peut encore voir venir, mais il lui faudra dans un très proche avenir éviter de faire autant de cadeaux à domicile. De tant musarder en chemin. Les trois points qui lui manquent ne sont pas encore acquis. Et avec au calendrier Marseille, au vélodrome, Montpellier à Furiani, Nancy en Lorraine et pour finir Sochaux à Furiani, il ne faudra plus trop se rater….
La fiche technique
A Furiani, SCB :0 Toulouse : 0
Buts pour le SCB
Pour Toulouse :
Arbitre : Fredy Fautrel
Avertissement
A Toulouse : Tabanou (32e), Abdennour (65e)
SCB : Landreau, Cioni, Marchal, Harek, Palmieri, Faty, Cahuzac puis Sable (86e), Rothen, Thauvin puis Beauvue (87e), Modeste, Khazri
Toulouse : Ahamada, Zebina, Aurier, Abdennour, Ninkov, Rabiot, Didot puis Akpa (70e) Tabanou, Regattin, Capoue, Ben Yedder puis Braaten (85e)
Buts pour le SCB
Pour Toulouse :
Arbitre : Fredy Fautrel
Avertissement
A Toulouse : Tabanou (32e), Abdennour (65e)
SCB : Landreau, Cioni, Marchal, Harek, Palmieri, Faty, Cahuzac puis Sable (86e), Rothen, Thauvin puis Beauvue (87e), Modeste, Khazri
Toulouse : Ahamada, Zebina, Aurier, Abdennour, Ninkov, Rabiot, Didot puis Akpa (70e) Tabanou, Regattin, Capoue, Ben Yedder puis Braaten (85e)