« Les travaux en cours sur le barrage de Peri, accompagnés de la vidange de l’ouvrage, s’inscrivent dans la stratégie opérationnelle 2022-2035 de la Collectivité de Corse dans le domaine de l’eau, mise en œuvre par l’OEHC. Cette stratégie, dédiée à l’adaptation au changement climatique, vise d’une part à rattraper le retard infrastructurel historique dans la gestion de la ressource (notamment par le renforcement des capacités de stockage) et d’autre part, à économiser de la ressource, aussi bien pour l’eau potable que pour l’eau agricole. Elle prône également une approche de concertation avec les territoires pour instaurer des solutions de partage et de préservation de la ressource, notamment à travers le Programme de Gestion de l’Eau (PTGE).
Cette stratégie prévoit d’augmenter les capacités de stockage de plus de 12 Mm3 à l’horizon 2035 et de réaliser des économies d’eau de 5Mm3/an, grâce à une amélioration des rendements, au remplacement des équipements de comptage et des canalisations vétustes des réseaux de l’OEHC. Sur la Plaine orientale, ces efforts se concrétiseront par la rehausse du plan d’eau du barrage d’Alisgiani (+1 Mm3), le retour à la cote normale du barrage de Peri (+1 Mm3) et la création de la retenue collinaire de Vadina (+6 à 9,5 Mm3).
L’investissement global pour le déploiement de cette stratégie s’élève à environ 240 millions d’euros, répartis entre 160 millions d’euros pour les grandes infrastructures et 80 millions pour les extensions et nouvelles installations.
En ce qui concerne les travaux actuels sur le barrage de Peri, leur objectif est double : l’augmentation de sa capacité de stockage de + 1 Mm3 et la mise en conformité réglementaire de l’ouvrage. Ces opérations tiennent compte des impératifs liés au changement climatique et au développement agricole de la Plaine orientale.
Votre article rapporte que « les pêcheurs » déplorent une mauvaise gestion du transfert de la faune, initialement prévue pour évacuer les poissons avant le début des travaux. J’attire votre attention sur le fait que cette information est erronée : aucun transfert de poissons n’était prévu par l’arrêté préfectoral N°2B-2024-06-27-00005 en date du 27 juin 2024, qui encadre les travaux de vidange et de confortement du barrage de Peri. En page 12, l’arrêté stipule : « Les poissons présents dans le plan d’eau sont récupérés et ceux appartenant aux espèces dont l’introduction est interdite sont éliminés ».
L’arrêté prévoit deux mesures spécifiques :
Il est important de rappeler que les poissons présents dans le barrage de Peri, hors l’anguille d’Europe, sont tous des espèces introduites, comme l’indique l’observatoire « Casa di l’acqua » d’A Rinascita : brochet, carassin commun, carassin doré, carpe, gambusie, gardon, perche, rotengle, sandre, tanche.
Bien que la méthode de piégeage dans le canal aval ait rencontré des difficultés, entraînant la rétention de certains poissons dans des vasques d’eau, votre article induit en erreur le lecteur en laissant penser que ces poissons auraient dû être sauvés. Or, conformément à l’arrêté préfectoral, leur élimination est nécessaire pour protéger les espèces autochtones.
S’agissant des interventions d’élimination, notre prestataire, sélectionné selon la procédure des marchés publics, a déjà éliminé une grande partie des espèces invasives, et une dernière opération est programmée cette semaine pour finaliser cette tâche. »
Cette stratégie prévoit d’augmenter les capacités de stockage de plus de 12 Mm3 à l’horizon 2035 et de réaliser des économies d’eau de 5Mm3/an, grâce à une amélioration des rendements, au remplacement des équipements de comptage et des canalisations vétustes des réseaux de l’OEHC. Sur la Plaine orientale, ces efforts se concrétiseront par la rehausse du plan d’eau du barrage d’Alisgiani (+1 Mm3), le retour à la cote normale du barrage de Peri (+1 Mm3) et la création de la retenue collinaire de Vadina (+6 à 9,5 Mm3).
L’investissement global pour le déploiement de cette stratégie s’élève à environ 240 millions d’euros, répartis entre 160 millions d’euros pour les grandes infrastructures et 80 millions pour les extensions et nouvelles installations.
En ce qui concerne les travaux actuels sur le barrage de Peri, leur objectif est double : l’augmentation de sa capacité de stockage de + 1 Mm3 et la mise en conformité réglementaire de l’ouvrage. Ces opérations tiennent compte des impératifs liés au changement climatique et au développement agricole de la Plaine orientale.
Votre article rapporte que « les pêcheurs » déplorent une mauvaise gestion du transfert de la faune, initialement prévue pour évacuer les poissons avant le début des travaux. J’attire votre attention sur le fait que cette information est erronée : aucun transfert de poissons n’était prévu par l’arrêté préfectoral N°2B-2024-06-27-00005 en date du 27 juin 2024, qui encadre les travaux de vidange et de confortement du barrage de Peri. En page 12, l’arrêté stipule : « Les poissons présents dans le plan d’eau sont récupérés et ceux appartenant aux espèces dont l’introduction est interdite sont éliminés ».
L’arrêté prévoit deux mesures spécifiques :
- Pêche de sauvegarde en aval : Il est précisé que cette mesure doit être réalisée dans le ruisseau de Grotta pour protéger l’anguille d’Europe, espèce protégée. Cela implique la capture des poissons en aval immédiat, où le flux des matières en suspension (MES) et l’augmentation du débit peuvent affecter cette espèce.
- Élimination des espèces allochtones : pour éviter l’introduction d’espèces invasives dans le milieu naturel, l’arrêté prescrit l’élimination des poissons allochtones (carpes, sandres, rotengles, perches) présents dans la retenue de Peri. La méthode consiste à installer un filet dans le canal aval pour capturer ces poissons, ensuite acheminés vers un centre d’équarrissage.
Il est important de rappeler que les poissons présents dans le barrage de Peri, hors l’anguille d’Europe, sont tous des espèces introduites, comme l’indique l’observatoire « Casa di l’acqua » d’A Rinascita : brochet, carassin commun, carassin doré, carpe, gambusie, gardon, perche, rotengle, sandre, tanche.
Bien que la méthode de piégeage dans le canal aval ait rencontré des difficultés, entraînant la rétention de certains poissons dans des vasques d’eau, votre article induit en erreur le lecteur en laissant penser que ces poissons auraient dû être sauvés. Or, conformément à l’arrêté préfectoral, leur élimination est nécessaire pour protéger les espèces autochtones.
S’agissant des interventions d’élimination, notre prestataire, sélectionné selon la procédure des marchés publics, a déjà éliminé une grande partie des espèces invasives, et une dernière opération est programmée cette semaine pour finaliser cette tâche. »