Les côtes de Macinaghjiu ont rarement accueilli autant de navires. Ce mercredi 26 mai, la marine nationale française, des gardes côtes italiens ainsi que de la police maritime et aéroportuaire de Monaco avaient engagé de gros moyens pour un exercice de dépollution en mer. Ce dispositif international s'inscrit dans l'accord de "Ramoge" créé en 1976 qui vise à préserver la Méditerranée de toutes avaries pouvant nuire à la flore et la faune marine.
Pour se mettre dans des conditions réelles, des équipes internationales ont donc simulé l'avarie d'un pétrolier au large de l'île de Finocchiarola dans le Cap Corse. Des barrages flottants avaient été installés rapidement pour éviter que les substances ne se dispersent. Par la suite, les trois alliés ont mobilisé 14 navires, 5 avions et hélicoptères ainsi que 4 drones pour survoler et identifier les zones polluées. Le but étant, dans le cas où ça arriverait réellement, de pouvoir s'entraîner à agir rapidement dans les endroits où se serait déversé le carburant, avant que les nappes de pétrole ne se dispersent et atteignent la terre ferme.
"Ce genre d'accident peut briser l'équilibre de la biodiversité dans la Méditerranée, la coopération entre les différents Etats est donc fondamentale", lance Aurelio Caligiore, le chef du département environnement marin au sein du ministère de la transition écologique italien venu assister à l'exercice.
Le Cap Corse zone cible
Avec 20 000 bateaux par an le traversant chaque année, le Cap Corse par sa fréquentation et son exposition météorologique est propice à l'exercice. "Nous savons que c'est un lieu délicat à franchir dès qu'il y a du vent, il n'y a pas le droit à l'erreur. Si vous êtes en panne vous dérivez tout de suite. C'est pour cela qu'il faut agir très rapidement", explique Laurent Isnard, le préfet maritime de la Méditerranée.
Le dispostif Ramoge avait d'ailleurs été déployé en octobre 2018 lorsque L'Ulysse et le Virginia, un navire roulier tunisien et un porte-conteneurs chypriote étaient entrés en collision à 28 km au large du Cap Corse. A ce moment-là, l'étroite collaboration des Monégasques, Français et Italiens avait permis de récupérer 80% des fluides pétroliers.
Ce jeudi 27 mai, l'exercice se poursuivra à terre cette fois, avec une expérimentation visant à éliminer les hydrocarbures arrivant sur la côte.
Pour se mettre dans des conditions réelles, des équipes internationales ont donc simulé l'avarie d'un pétrolier au large de l'île de Finocchiarola dans le Cap Corse. Des barrages flottants avaient été installés rapidement pour éviter que les substances ne se dispersent. Par la suite, les trois alliés ont mobilisé 14 navires, 5 avions et hélicoptères ainsi que 4 drones pour survoler et identifier les zones polluées. Le but étant, dans le cas où ça arriverait réellement, de pouvoir s'entraîner à agir rapidement dans les endroits où se serait déversé le carburant, avant que les nappes de pétrole ne se dispersent et atteignent la terre ferme.
"Ce genre d'accident peut briser l'équilibre de la biodiversité dans la Méditerranée, la coopération entre les différents Etats est donc fondamentale", lance Aurelio Caligiore, le chef du département environnement marin au sein du ministère de la transition écologique italien venu assister à l'exercice.
Le Cap Corse zone cible
Avec 20 000 bateaux par an le traversant chaque année, le Cap Corse par sa fréquentation et son exposition météorologique est propice à l'exercice. "Nous savons que c'est un lieu délicat à franchir dès qu'il y a du vent, il n'y a pas le droit à l'erreur. Si vous êtes en panne vous dérivez tout de suite. C'est pour cela qu'il faut agir très rapidement", explique Laurent Isnard, le préfet maritime de la Méditerranée.
Le dispostif Ramoge avait d'ailleurs été déployé en octobre 2018 lorsque L'Ulysse et le Virginia, un navire roulier tunisien et un porte-conteneurs chypriote étaient entrés en collision à 28 km au large du Cap Corse. A ce moment-là, l'étroite collaboration des Monégasques, Français et Italiens avait permis de récupérer 80% des fluides pétroliers.
Ce jeudi 27 mai, l'exercice se poursuivra à terre cette fois, avec une expérimentation visant à éliminer les hydrocarbures arrivant sur la côte.