Les différents acteurs professionnels, pêcheurs et bateliers, maires, direction et agents du Parc Naturel Régional de la Corse, mais aussi la gendarmerie du site Unesco, ont été conviés ce lundi 15 juillet à Portu par l'Office de l'Environnement de la Corse, à participer à la deuxième réunion de concertation relative à la gestion de la zone protégée de Scandola.
Malgré quelques désaccords, notamment entre les socioprofessionnels et l'association u Levante, cette rencontre avait pour objectif principal de mener un travail commun, auquel tous n'ont pu qu'adhérer.
Mettre l'ensemble des partenaires en synergie
" Nous devons continuer à débattre pour pouvoir renforcer la protection de la réserve, de l'ensemble du golfe et pour trouver, dans les années futures, un équilibre entre la protection du site et la poursuite de la vie économique" - a précisé François Sargentini, président de l'OEC.
Mettre l'ensemble des partenaires en synergie
" Nous devons continuer à débattre pour pouvoir renforcer la protection de la réserve, de l'ensemble du golfe et pour trouver, dans les années futures, un équilibre entre la protection du site et la poursuite de la vie économique" - a précisé François Sargentini, président de l'OEC.
"Sans préservation pas de développement mais sans développement pas de préservation"
L'autre objectif de cette concertation était de vérifier toutes les données collectées : "Pour cela - continue Sargentini - nous allons nous donner les moyens de nous doter des moyens nécessaires pour collecter des données fiables. C'est notre responsabilité commune de préserver cet outil de travail et cette protection est non négociable".
Cette deuxième réunion, fait suite à celle du 10 avril. "Il y avait une demande qui venait du territoire, afin de mettre tout le monde autour de la table, pour aborder notamment la question de la fréquentation sur Scandula".
En place, les différentes structures du comité scientifique et le conseil consultatif avaient alors donné leurs premiers avis. "À partir de ces avis nous avons, de manière solennelle, sans contrainte aucune, décidé de mettre en place cette année, une protection particulière sur les nids de balbuzards qui étaient occupés".
Ainsi, une zone de quiétude de 250 mètre autour de ces nids a été arrêtée. " Elle est aujourd’hui effective et respectée par tout le monde. Je ne peux que m’en réjouir" a ajouté le président.
Ainsi, une zone de quiétude de 250 mètre autour de ces nids a été arrêtée. " Elle est aujourd’hui effective et respectée par tout le monde. Je ne peux que m’en réjouir" a ajouté le président.
L'OEC nouveau gestionnaire du site Unsesco
Dans quelques jours, sera officiellement acté le transfert de compétences de L'Etat français à l'OEC, pour la gestion du site Unsesco.
" Il sera mis en place un comité consultatif avec des scientifiques qui donneront des avis sur la situation de l’ensemble du site Unesco et de l’ensemble du golfe de Portu. À partir de là, nous déciderons avant la fin de l'année, la mise en place des premières actions. Nous sommes en train de mettre en place des visites balisées sur l'ensemble des grands sites de Corse, qui connaissent aujourd'hui une grande fréquentation où des dégradations peuvent être commises, comme au niveau des îles Lavezzi, dans la haute vallée de la Restonica ou Bavella".
La position de l'association des bateliers de Corse
Éric Cappy, président de l'association des bateliers de Corse a également souhaité s'exprimer au noms de l'association par une déclaration commune.
Du côté du PNRC, le directeur rappelait l'intégrité totale du responsable de la réserve de Scandula, Jean-Marie Dominici.
"Le contrat moral passé entre les institutions et les socioprofessionnels était clair. Dans un souci d'apaisement et afin de montrer nos intérêts pour la préservation du site, nous avons accepté une mise en œuvre de la proposition du conseil scientifique d'une mesure conservatoire pour 2019. [...]. Ces mesures de préservation à prendre pour les années à venir doivent être basées sur des comptages et des études scientifiques sincère et honnêtes qui font cruellement défaut dans les débats. Nous avons besoin d'un interlocuteur fiable.
[...]. Nous sommes demandeurs de réglementations.[...].
Du côté du PNRC, le directeur rappelait l'intégrité totale du responsable de la réserve de Scandula, Jean-Marie Dominici.
"Je demande respect et solidarité et on y arrivera. Les études présentées sont celles qui ont été commandées. M.Dominici est un collègue et un fonctionnaire. Vous parlez de son appartenance à U levante mais en dehors de ses heures de travail cela ne me regarde pas. Depuis que je suis au parc, on m'a demandé de rédiger un organigramme. Chaque agent à un exercice de responsabilité. Je vous garantis que l'arrêté de M.Dominici est totalement strict et très lourd à gérer. Il a une obligation de réserve qui est notifiée. Étant garant, je suis obligé de réagir".
Le président a évoqué une nouvelle agression sur un des agents du PNRC
" La semaine dernière, deux petits incidents se sont produits. Je ne laisserai plus passer. Qu'on vienne agresser des agents du parc sur leur lieu de travail est inacceptable. Je porterai plainte et ce, même si l'agent ne le souhaite pas".
" La semaine dernière, deux petits incidents se sont produits. Je ne laisserai plus passer. Qu'on vienne agresser des agents du parc sur leur lieu de travail est inacceptable. Je porterai plainte et ce, même si l'agent ne le souhaite pas".