De plus, ils nous ont raconté un petit mensonge, ils nous ont expliqué qu’en fait ils ne mettaient pas une 150 Mégas Watt, et qu’EDF avait mis une 250 Mégas Watt, car c’était la plus petite. Mais j’ai demandé à un ingénieur, et c’est tout à fait possible de supprimer des turbines pour arriver à 150MW, vu qu’il en faut 4 pour une usine de 250. Si l’on ne vérifie pas les informations qu’ils nous donnent, ils nous promènent.”
Le docteur Sauveur Merlenghi, de la ligue contre le cancer souligne : “ Il n’y a de plus aucune différence entre le fioul lourd et le fioul léger en matière de particules fines, seule la teneur en soufre diminue, avec toutes les répercussions sanitaires que cela entraine. Il n’y aura ni avancées ni régressions. On sera toujours au même point.”
La coordination Corse Terra est donc mitigée sur les promesses du Gouvernement et attendait plus que des promesses. Selon ses membres c’est aujourd’hui qu’il faudrait agir et mettre rapidement en place une véritable politique d’énergie renouvelable.
Alors que les compagnies ont longtemps trainé du pied, elles se préparent, enfin, à suivre les nouvelles normes, mais hélas, ce n’est pas suffisant.
Les compagnies ne souhaitent que limiter la vitesse des navires pour réduira leur impact, et continue le lobbying pour repousser les échéances de 2020 à 2022.
Alors que partout, les citoyens prennent conscience de l’importance d’agir aujourd’hui, les Etats eux n’appliquent que des sanctions dérisoires.
"La France a, par exemple, condamné une grosse société maritime à 100 000 euros d’amendes pour non-respect des normes. Alors qu'outre-Atlantique les amendes peuvent s’élever de 20 à 40 millions de dollars pour rejet de plastique en mer ou bien de rejet d’hydrocarbure en mer.”
L’association milite de plus pour l’interdiction des cartouches au plomb pour la chasse de loisir, qui est un véritable fléau pour les eux Corses selon eux. Le mouvement animaliste a relevé un score étonnamment haut concernant la chasse en Corse et que cela devait être pris en compte lors des décisions politiques.
En effet selon les chasseurs, la Corse abriterait un gisement d'environ 600 000 cartouches, soit 21 tonnes de plombs dans la nature par an. L’utilisation de tels cartouches est interdite en zones humides, lacs, marais...
L'association milite donc pour élargir cette interdiction à toute l’ile, s’appuyant sur les nombreux ruisseaux qui veinent toute l’île.