(Photo d'illustration)
C’est une annonce qui ne fait que confirmer les craintes des éleveurs. Dans un communiqué, la préfecture de Corse annonce que les services de l’État ont reçu ce vendredi de la part du Laboratoire National de Référence, « la confirmation de la survenue d’un premier foyer de fièvre catarrhale ovine sérotype 3 (FCO3) en Corse ». « Ce foyer se situe dans la région du Sartenais. Deux autres cas de suspicions sont en cours d’investigation dans le Sud de l’île », précise la préfecture en annonçant que « le ministère en charge de l’agriculture communiquera dans le courant de la semaine prochaine sur l’évolution de la zone régulée pour la région Corse ».
Les services de l’État rappellent par ailleurs que la FCO « touche les ruminants (ovins, bovins et caprins dans une moindre mesure) », « se transmet par un insecte piqueur » et « n’est pas transmissible à l’Homme et n’affecte pas les denrées alimentaires ». Elle se traduit par différents symptômes tels qu’une fièvre élevée, une inflammation des muqueuses buccales et nasales, des boiteries dues à des lésions, une hypersalivation, un défaut d’hydratation ou encore une perte de poids et une diminution de la production laitière.
Pour lutter contre la propagation de ce sérotype virulent de la maladie, la préfecture invite par ailleurs à respecter quelques consignes : « Il est préconisé dans les cheptels de ruminants de vacciner dès que possible les animaux ; de désinsectiser les animaux (sauf si en lactation) et les installations dans les exploitations touchées ; de limiter et sécuriser les mouvements d’animaux dans les zones concernées ; de surveiller de manière accrue les élevages matin et soir (état général, comportement alimentaire/hydratation, production) ; et d’appeler votre vétérinaire sanitaire dès l’apparition de symptômes évocateurs ».
« Pour les ovins et bovins en Corse, l’État a constitué un stock de vaccins mis gratuitement à disposition des éleveurs. Ce vaccin permet de limiter les symptômes sur les animaux et les impacts économiques pour les élevages », ajoute la préfecture en appelant les éleveurs qui souhaitent vacciner leurs troupeaux via ce stock à « se rapprocher de leur vétérinaire sanitaire, seul habilité à commander les doses sur la plateforme dédiée ». « Le stock de l’État pour les ovins a été ré-abondé d'un million de doses du BULTAVO3 le 8 novembre 2024, les vétérinaires sanitaires peuvent d'ores et déjà commander des doses via la plateforme dédiée », détaille encore la préfecture en indiquant qu’il est également possible d’acquérir les vaccins BLUEVAC 3 et BULTAVO 3 hors stocks de l’État, auprès des vétérinaires.
Les services de l’État rappellent par ailleurs que la FCO « touche les ruminants (ovins, bovins et caprins dans une moindre mesure) », « se transmet par un insecte piqueur » et « n’est pas transmissible à l’Homme et n’affecte pas les denrées alimentaires ». Elle se traduit par différents symptômes tels qu’une fièvre élevée, une inflammation des muqueuses buccales et nasales, des boiteries dues à des lésions, une hypersalivation, un défaut d’hydratation ou encore une perte de poids et une diminution de la production laitière.
Pour lutter contre la propagation de ce sérotype virulent de la maladie, la préfecture invite par ailleurs à respecter quelques consignes : « Il est préconisé dans les cheptels de ruminants de vacciner dès que possible les animaux ; de désinsectiser les animaux (sauf si en lactation) et les installations dans les exploitations touchées ; de limiter et sécuriser les mouvements d’animaux dans les zones concernées ; de surveiller de manière accrue les élevages matin et soir (état général, comportement alimentaire/hydratation, production) ; et d’appeler votre vétérinaire sanitaire dès l’apparition de symptômes évocateurs ».
« Pour les ovins et bovins en Corse, l’État a constitué un stock de vaccins mis gratuitement à disposition des éleveurs. Ce vaccin permet de limiter les symptômes sur les animaux et les impacts économiques pour les élevages », ajoute la préfecture en appelant les éleveurs qui souhaitent vacciner leurs troupeaux via ce stock à « se rapprocher de leur vétérinaire sanitaire, seul habilité à commander les doses sur la plateforme dédiée ». « Le stock de l’État pour les ovins a été ré-abondé d'un million de doses du BULTAVO3 le 8 novembre 2024, les vétérinaires sanitaires peuvent d'ores et déjà commander des doses via la plateforme dédiée », détaille encore la préfecture en indiquant qu’il est également possible d’acquérir les vaccins BLUEVAC 3 et BULTAVO 3 hors stocks de l’État, auprès des vétérinaires.
La FDSEA 2B réagit à l’arrivée du sérotype 3 de la FCO en Crose
Quelques minutes après l’annonce de la confirmation du premier foyer de FCO de sérotype 3 en Corse par les services de l’État, la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FDSEA) de Haute-Corse a tenu à régir par le biais d’un communiqué de presse.
Dans celui-ci, le syndicat déplore que « malgré des demandes répétées, tout au long de l’été, de la part de différents organismes professionnels agricoles corses, les pouvoirs publics n’ont toujours pas accordé un lot de vaccins de sérotype 3 préventif pour notre île ». « Alors que la menace existait sur le Sud de la Corse, du fait de la présence de ce sérotype 3 de la FCO en Sardaigne, les autorités sanitaires françaises n’ont jamais répondu à nos craintes. Pire, il y a même eu un certain mépris, quand il nous a été opposé le fait que les cheptels infectés en Sardaigne étaient à 170 km de nos côtes, alors que la procédure de déclenchement de la vaccination préventive se fait à partir d’une menace identifiée à moins de 150 km de distance », fustige-t-il
« Aujourd’hui, deux cheptels de Corse-du-Sud sont en suspicions de FCO pour le sérotype 3. Aucune vaccination n’a été faite, ni même prévue d’être faite », appuie la FDSEA de Haute-Corse en regrettant qu’une « nouvelle fois, les inquiétudes légitimes de la Corse laissent les décideurs parisiens froids et distants », tout en martelant qu’il est « urgent de faire évoluer ce constat ».
« Pour l’heure, l’envoi de 10 à 15 000 doses de vaccins pour le sérotype 3 est attendue urgemment », renchérit encore le syndicat en posant : « La FDESA de Haute-Corse a déjà fait remonter cette demande aux autorités sanitaires françaises à travers différents canaux. Si une réponse tardait à venir, la FDSEA de Haute-Corse se verrait dans l’obligation de réagir syndicalement, avec les moyens et l’intensité nécessaire. Il en va de l’avenir de la filière ovine Corse, et même de l’avenir de notre identité pastorale ».
Dans celui-ci, le syndicat déplore que « malgré des demandes répétées, tout au long de l’été, de la part de différents organismes professionnels agricoles corses, les pouvoirs publics n’ont toujours pas accordé un lot de vaccins de sérotype 3 préventif pour notre île ». « Alors que la menace existait sur le Sud de la Corse, du fait de la présence de ce sérotype 3 de la FCO en Sardaigne, les autorités sanitaires françaises n’ont jamais répondu à nos craintes. Pire, il y a même eu un certain mépris, quand il nous a été opposé le fait que les cheptels infectés en Sardaigne étaient à 170 km de nos côtes, alors que la procédure de déclenchement de la vaccination préventive se fait à partir d’une menace identifiée à moins de 150 km de distance », fustige-t-il
« Aujourd’hui, deux cheptels de Corse-du-Sud sont en suspicions de FCO pour le sérotype 3. Aucune vaccination n’a été faite, ni même prévue d’être faite », appuie la FDSEA de Haute-Corse en regrettant qu’une « nouvelle fois, les inquiétudes légitimes de la Corse laissent les décideurs parisiens froids et distants », tout en martelant qu’il est « urgent de faire évoluer ce constat ».
« Pour l’heure, l’envoi de 10 à 15 000 doses de vaccins pour le sérotype 3 est attendue urgemment », renchérit encore le syndicat en posant : « La FDESA de Haute-Corse a déjà fait remonter cette demande aux autorités sanitaires françaises à travers différents canaux. Si une réponse tardait à venir, la FDSEA de Haute-Corse se verrait dans l’obligation de réagir syndicalement, avec les moyens et l’intensité nécessaire. Il en va de l’avenir de la filière ovine Corse, et même de l’avenir de notre identité pastorale ».