En octobre 2021 lors du transfert de Jacques Mariani, détenu aux Baumettes, à Bastia où il a été jugé devant la cour d'appel dans une affaire de vol d'huiles essentielles au détriment de la marque l'Occitane
Ce mercredi 19 janvier, la cour d'appel de Bastia, en suivant les réquisitions du procureur général, a relaxé Jacques Mariani qui comparaissaient aux coté d'autres personnes pour vol, recel de vol et tentative d'escroquerie, pour la revente d'huiles essentielles au préjudice de la société l’Occitane en Provence. Ils étaient suspectés du vol de 74 kilos d'huiles essentielles, pour une valeur estimée à 300.000 euros, avaient été dérobés à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) en 2016, dans un site de production de l'entreprise .
Jacques Mariani, 56 ans, et Aurélie Merlini, 36 ans, fille de Daniel Merlini, ex-braqueur tué en 2010, avaient déjà été relaxés en première instance le 5 février 2019. Un manutentionnaire intérimaire, accusé d'avoir fait sortir les fûts d'huiles essentielles, et l'un de ses proches, ont eux été condamnés, comme au premier procès, à 10 et 18 mois de prison. Ils devront également payer solidairement 125 900 euros à l'Occitane.
Un important dispositif de sécurité avait été mis en place en octobre 2021 autour de la cour d'appel de Bastia du fait de son extraction d'une prison du continent.
Plus rare encore, le procureur général avait également requis la relaxe devant la cour d'appel, argumentant qu'une tentative d'escroquerie "implique des manœuvres frauduleuses" et qu'en l'espèce aucune n'était caractérisée. Le parquet, qui avait requis en première instance trois ans de prison ferme contre Jacques Mariani et Aurélie Merlini, avait fait appel des relaxes.
37 années derrière les barreaux
Jacques Mariani compte huit condamnations définitives à son casier judiciaire, dont notamment une pour l'assassinat d'un jeune nationaliste en 2001 à Bastia qui lui a valu 15 ans de réclusion. En décembre, il a été condamné à 6 ans de prison dans un dossier d'extorsions et de tentative d'extorsions par le tribunal correctionnel de Marseille.
"Vous allez arrêter de jouer avec ma liberté ! Je n'ai rien fait dans cette affaire. J'ai fait 37 années de prison et à chaque fois on reparle de mon passé", s'était-il indigné lors du procès de première instance. Aurélie Merlini avait été condamnée à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Lyon en avril 2016, avec des membres du milieu corso-marseillais, dans une affaire de cache d'armes.
Jacques Mariani, 56 ans, et Aurélie Merlini, 36 ans, fille de Daniel Merlini, ex-braqueur tué en 2010, avaient déjà été relaxés en première instance le 5 février 2019. Un manutentionnaire intérimaire, accusé d'avoir fait sortir les fûts d'huiles essentielles, et l'un de ses proches, ont eux été condamnés, comme au premier procès, à 10 et 18 mois de prison. Ils devront également payer solidairement 125 900 euros à l'Occitane.
Un important dispositif de sécurité avait été mis en place en octobre 2021 autour de la cour d'appel de Bastia du fait de son extraction d'une prison du continent.
Plus rare encore, le procureur général avait également requis la relaxe devant la cour d'appel, argumentant qu'une tentative d'escroquerie "implique des manœuvres frauduleuses" et qu'en l'espèce aucune n'était caractérisée. Le parquet, qui avait requis en première instance trois ans de prison ferme contre Jacques Mariani et Aurélie Merlini, avait fait appel des relaxes.
37 années derrière les barreaux
Jacques Mariani compte huit condamnations définitives à son casier judiciaire, dont notamment une pour l'assassinat d'un jeune nationaliste en 2001 à Bastia qui lui a valu 15 ans de réclusion. En décembre, il a été condamné à 6 ans de prison dans un dossier d'extorsions et de tentative d'extorsions par le tribunal correctionnel de Marseille.
"Vous allez arrêter de jouer avec ma liberté ! Je n'ai rien fait dans cette affaire. J'ai fait 37 années de prison et à chaque fois on reparle de mon passé", s'était-il indigné lors du procès de première instance. Aurélie Merlini avait été condamnée à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Lyon en avril 2016, avec des membres du milieu corso-marseillais, dans une affaire de cache d'armes.