"L'attitude de Paris nuit grandement à la qualité des mesures décidées, à leur adaptation au terrain et donc à leur acceptabilité sociale, comme en témoigne l'actuel mouvement des cafetiers, injustement pénalisés." - affirme le prédisent de l'Assemblée de Corse en rappelant que deux jours avant la mise en œuvre du couvre feu le préfet de Corse, Pascal Lelarge, avait lui-même reconnu qu'il n'était pas adapté.
"Il est plus que temps, à mon sens, que l'administration d'Etat rompe avec la politique du fait accompli qui, outre son manque d'efficacité, se heurte aujourd'hui à un désaccord des Corses dont les représentants sont tenus à l'écart des décisions." conclue Jean-Guy Talamoni qui regrette que les mesures qui avaient été proposées au printemps pour lutter contre la propagation du virus en Corse, comme "la sécurisation sanitaire des arrivées en Corse" ou "des études de séroprévalence" n'ont pas été concrétisées.