François Tatti : « Aujourd’hui nous avons eu une réunion très importante avec Mme Ségolène Royale qui amène une grande implication dans ce dossier. Elle nous apporte le soutien technique de l’Etat, le soutien financier, ainsi que ses bons offices pour échanger avec les uns et les autres pour enfin réussir. Nous travaillons sur deux plans. Le premier c’est le moyen terme, c’est la réussite du tri des déchets. La mobilisation des collectivités et à ce titre, la crise a eu au moins ce mérite de susciter des vocations, celui de réveiller tout le monde, et de faire en sorte que chacun comprenne bien que la balle est dans son camp. Aussi bien chaque citoyen que chaque maire, que chaque intercommunalité. Tout le monde déploie des stratégies. En ce qui me concerne, au titre de président de la CAB, nous avons adopté en octobre dernier un plan que nous mettons en œuvre. Nous sommes engagés à réduire les déchets à l’horizon 50 de moitié. Les efforts sont là et ils sont importants. Nous travaillons sur ce moyen terme pour tenter de résoudre les problèmes. Il y a le court terme, le risque de crise que nous connaissons avec sa situation. Nous y avons également travaillé et il y a plusieurs projets qui sont possibles. Le plus potentiellement opérationnel est celui de Tallone, et s’il ouvre, nous pourrons travailler avec les autres sites pour éviter une crise de capacité. Je reviens sur Tallone pour vous dire que l’année dernière, le projet existait et je pense que nous avons perdu une année complète, cela à cause de problèmes divers, de la contestation locale, de problématique politique aussi. Nous y revenons aujourd’hui tous et j’en suis content. L’an dernier j’étais seul à soutenir ce projet car il peut être une porte de sortie. Cela ne suffira pas. Il faut que l’ensemble des autres territoires acceptent qu’il y ait un peu plus de déchets mais je pense qu’ils l’ont affirmé. Si Tallone ouvre, la situation va se débloquer… »
Montée en puissance du tri
Jean-Jacques Ferrara : « Je me réjouis de la venue de la Ministre et de cette réunion constructive. Avec le député-maire d’Ajaccio, nous sommes aussi satisfaits que la Ministre de ce tour de table. Elle a conscience de notre volonté politique, des moyens que nous mettons à dispositions sachant que le maire de la commune et le président de la CAPA disposent d’un terrain sur lequel il serait installé une usine de traitement. Tout cela est très positif et il est évident, comme je le dis depuis de nombreuses semaines, cette unité de tri et de valorisation s’inscrit pleinement dans l’esprit de la loi sur la transition qui tient à cœur à la Ministre et pour cause, elle s’inscrit complètement dans l’un de ces piliers qu’elle n’a pas manqué de rappeler, à savoir l’économie circulaire. Concrètement nous poursuivons nos mesures en faveur de la montée en puissance du tri à la source avec le déploiement de la collecte au porte à porte, avec la collecte des déchets chez les gros producteurs, avec la distribution de composteurs. Toutes ces mesures vont monter en puissance, c’est indéniable, et nous allons travailler en collaboration étroite avec les services de l’Etat localement et les services du ministère pour affiner notre projet et faire en sorte qu’il soit compatible avec cette loi afin que nous puissions rapidement le mettre en place et bénéficier financièrement du soutien de l’Etat. Dans un premier temps nous allons demander l’aide technique de l’Etat pour avoir, un jour, son aide financière… »
MM. Tucci, maire de Viggianello et Perenney, vice-président de la communauté des communes, en charge des déchets, ont assisté à la réunion. Voici leur point de vue :
« Nous sommes venus rechercher des informations sur la crise mais l’on s’est rendu vite compte de la prise de conscience générale de l’ensemble des élus sur le manque de confiance que subissent les territoires. On va demander de faire une fois encore des efforts. S’il y a des perspective d’évolutions, il va sans dire que nous ferons des efforts, nous ne sommes pas des jusqueboutistes…Nous ne cherchons pas à donner une mauvaise image de la Corse. Il faut néanmoins des perspectives d’évolution car nous n’avons rien de bien précis. IL ne faut pas que nous soyons condamnés à vie à recevoir des déchets… »
J.-F. V.
Montée en puissance du tri
Jean-Jacques Ferrara : « Je me réjouis de la venue de la Ministre et de cette réunion constructive. Avec le député-maire d’Ajaccio, nous sommes aussi satisfaits que la Ministre de ce tour de table. Elle a conscience de notre volonté politique, des moyens que nous mettons à dispositions sachant que le maire de la commune et le président de la CAPA disposent d’un terrain sur lequel il serait installé une usine de traitement. Tout cela est très positif et il est évident, comme je le dis depuis de nombreuses semaines, cette unité de tri et de valorisation s’inscrit pleinement dans l’esprit de la loi sur la transition qui tient à cœur à la Ministre et pour cause, elle s’inscrit complètement dans l’un de ces piliers qu’elle n’a pas manqué de rappeler, à savoir l’économie circulaire. Concrètement nous poursuivons nos mesures en faveur de la montée en puissance du tri à la source avec le déploiement de la collecte au porte à porte, avec la collecte des déchets chez les gros producteurs, avec la distribution de composteurs. Toutes ces mesures vont monter en puissance, c’est indéniable, et nous allons travailler en collaboration étroite avec les services de l’Etat localement et les services du ministère pour affiner notre projet et faire en sorte qu’il soit compatible avec cette loi afin que nous puissions rapidement le mettre en place et bénéficier financièrement du soutien de l’Etat. Dans un premier temps nous allons demander l’aide technique de l’Etat pour avoir, un jour, son aide financière… »
MM. Tucci, maire de Viggianello et Perenney, vice-président de la communauté des communes, en charge des déchets, ont assisté à la réunion. Voici leur point de vue :
« Nous sommes venus rechercher des informations sur la crise mais l’on s’est rendu vite compte de la prise de conscience générale de l’ensemble des élus sur le manque de confiance que subissent les territoires. On va demander de faire une fois encore des efforts. S’il y a des perspective d’évolutions, il va sans dire que nous ferons des efforts, nous ne sommes pas des jusqueboutistes…Nous ne cherchons pas à donner une mauvaise image de la Corse. Il faut néanmoins des perspectives d’évolution car nous n’avons rien de bien précis. IL ne faut pas que nous soyons condamnés à vie à recevoir des déchets… »
J.-F. V.