Face à la grogne des établissements scolaires, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé le jeudi 5 novembre dernier un certain nombre de mesures, parmi lesquelles le renforcement du protocole sanitaire, avec la possibilité de mise en place de cours à distance dans les lycées, à condition de conserver au moins 50% d’enseignement en présentiel pour chaque élève.
Des annonces qui ne semblent pas convaincre les cinq principaux syndicats de l’enseignement, FSU, FO, CGT, Snalc et Sud-éducation, qui lancent un appel à la grève dans les écoles, collèges et lycées de France ce mardi 10 novembre afin de protester contre un protocole sanitaire jugé encore insuffisant.
Le mouvement sera t-il suivi en Corse ?
Pour Fabien Mineo, secrétaire général du syndicat enseignant Snuipp-FNSU de Haute-Corse, si du côté des lycées on se satisfait des annonces du ministre de l’Education nationale, « on sent une certaine exaspération du côté des collèges, comme nous avons pu le voir ce matin au collège Arthur Giovoni à Ajaccio. On peut donc s’attendre à ce que la grève soit suivie ».
Charles Casabianca, secrétaire académique CGT éducation, estime également que « le mouvement devrait être suivi ».
Le président de l’Associu di i Parenti Corsi, Denis Luciani, quant à lui « prend acte » de la mise en place d’une partie de l’enseignement distance dans les lycées mais indique vouloir tout de même maintenir la mobilisation : « C’était une revendication, nous sommes contents, mais les parents sont inquiets » indique t-il.
Des annonces qui ne semblent pas convaincre les cinq principaux syndicats de l’enseignement, FSU, FO, CGT, Snalc et Sud-éducation, qui lancent un appel à la grève dans les écoles, collèges et lycées de France ce mardi 10 novembre afin de protester contre un protocole sanitaire jugé encore insuffisant.
Le mouvement sera t-il suivi en Corse ?
Pour Fabien Mineo, secrétaire général du syndicat enseignant Snuipp-FNSU de Haute-Corse, si du côté des lycées on se satisfait des annonces du ministre de l’Education nationale, « on sent une certaine exaspération du côté des collèges, comme nous avons pu le voir ce matin au collège Arthur Giovoni à Ajaccio. On peut donc s’attendre à ce que la grève soit suivie ».
Charles Casabianca, secrétaire académique CGT éducation, estime également que « le mouvement devrait être suivi ».
Le président de l’Associu di i Parenti Corsi, Denis Luciani, quant à lui « prend acte » de la mise en place d’une partie de l’enseignement distance dans les lycées mais indique vouloir tout de même maintenir la mobilisation : « C’était une revendication, nous sommes contents, mais les parents sont inquiets » indique t-il.