Les enfants suivent avec assiduité les cours en live.
Dans son dojo désert, Sébastien Le Van, entraîneur du club de karaté de Biguglia, anime un live Facebook à destination de ses adhérents confinés chez eux. L’exercice, bien qu’il soit identique à celui du premier confinement reste hors normes dans ce sport où le contact et la confrontation sont la règle. Pourtant ses élèves sont bien là, motivés et reconnaissants que les entrainements continuent. Pour Sébastien il n’était pas question de laisser tomber ses adhérents et ils le lui rendent bien : « enfants comme parents sont très contents de ne pas avoir été abandonnés depuis le premier confinement. D’ailleurs on relève une participation aux cours en live d’environ 70% des élèves ».
Les réseaux sociaux comme outil de travail
Le club qui compte une centaine de salariés enregistre même le retour d’anciens karatékas et la participation de quelques parents qui n’avaient jamais pratiquer ce sport auparavant. Pour dispenser ces cours version 2.0 il utilise un groupe privé Facebook sur lequel il anime un live à raison de quatre séances par semaine qu’il adapte en fonction du niveau de chacun des groupes : « nous avons de suite mis en place des cours en ligne avec tout un programme technique où l’on peut travailler seul. Nous avons défini 4 groupes de niveaux différents avec chacun un cours dédié : un pour les enfants débutants, un pour les enfants confirmés, un pour les adultes et un pour les compétiteurs ».
Se réinventer et avoir de l’imagination
L’exercice qui demande beaucoup plus de temps de préparation reste difficile pour une partie de l’enseignement. C’est le cas des confrontations qui ne peuvent plus être effectuées. Pour pallier cela, Sébastien concentre son enseignement sur la partie technique et physique qui peuvent être exécutées sans avoir besoin de partenaire. Pour apporter un côté ludique, il a dû se réinventer pour maintenir l’engagement de chacun : « nous organisons des concours de pompes et d’exécution technique par exemple, avec à la clef le gain d’un kimono de combat ».
Pour l’instant ce dernier devra rester rangé dans l’armoire en espérant revoir au plus vite les tapis du dojo. Une rentrée sportive que le karaté Biguglia espère effectuer dès le premier janvier car même si la pratique continue, elle ne se fait pas dans les mêmes conditions que dans un espace dédié. « C’est plus adapté de travailler sur des tatamis ne serait-ce que pour soulager les articulations. Pour l’instant on bricole avec ce qu’on a, il faut être imaginatif » nous explique Sébastien.
Et de l’imagination il en faut lorsque l’on n’a pas de matériel chez soi : les packs de bouteilles d’eau en guise de poids, les doudous et les coussins font office de cibles et les chaises de la cuisine permettent de travailler ses coups de pied en hauteur.
Un rythme fortement réduit et une perte du lien social
Un matériel de fortune qui permet tout de même une activité déjà fortement réduite. Les entraînements qui étaient au nombre de six par semaine avant le confinement ont dû être réduits à quatre hebdomadaires. Les enfants qui disposaient de trois à quatre séances du lundi au samedi doivent aujourd’hui se contenter d’une à deux séances par semaine, au plus grand désarroi de leur entraîneur qui déplore le fait de ne plus pouvoir vérifier que chacun évolue et s’améliore à son rythme : « les élèves me posent des questions sur le live pendant le cours mais je ne peux malheureusement pas trop les observer et les corriger car nous sommes plus de 30 par séance ». Cette perte de contact et de lien avec ses élèves, il la reconnaît tout de même : « le lien social est maintenu grâce à la page Facebook et aux lives même si ce n’est pas la même chose que d’être tous ensemble sur les tatamis bien sûr ».
En ces temps difficiles où beaucoup sont isolés, sans contacts avec la société vivante Sébastien l’assure « la pratique sportive est essentielle pour être heureux ».
Les réseaux sociaux comme outil de travail
Le club qui compte une centaine de salariés enregistre même le retour d’anciens karatékas et la participation de quelques parents qui n’avaient jamais pratiquer ce sport auparavant. Pour dispenser ces cours version 2.0 il utilise un groupe privé Facebook sur lequel il anime un live à raison de quatre séances par semaine qu’il adapte en fonction du niveau de chacun des groupes : « nous avons de suite mis en place des cours en ligne avec tout un programme technique où l’on peut travailler seul. Nous avons défini 4 groupes de niveaux différents avec chacun un cours dédié : un pour les enfants débutants, un pour les enfants confirmés, un pour les adultes et un pour les compétiteurs ».
Se réinventer et avoir de l’imagination
L’exercice qui demande beaucoup plus de temps de préparation reste difficile pour une partie de l’enseignement. C’est le cas des confrontations qui ne peuvent plus être effectuées. Pour pallier cela, Sébastien concentre son enseignement sur la partie technique et physique qui peuvent être exécutées sans avoir besoin de partenaire. Pour apporter un côté ludique, il a dû se réinventer pour maintenir l’engagement de chacun : « nous organisons des concours de pompes et d’exécution technique par exemple, avec à la clef le gain d’un kimono de combat ».
Pour l’instant ce dernier devra rester rangé dans l’armoire en espérant revoir au plus vite les tapis du dojo. Une rentrée sportive que le karaté Biguglia espère effectuer dès le premier janvier car même si la pratique continue, elle ne se fait pas dans les mêmes conditions que dans un espace dédié. « C’est plus adapté de travailler sur des tatamis ne serait-ce que pour soulager les articulations. Pour l’instant on bricole avec ce qu’on a, il faut être imaginatif » nous explique Sébastien.
Et de l’imagination il en faut lorsque l’on n’a pas de matériel chez soi : les packs de bouteilles d’eau en guise de poids, les doudous et les coussins font office de cibles et les chaises de la cuisine permettent de travailler ses coups de pied en hauteur.
Un rythme fortement réduit et une perte du lien social
Un matériel de fortune qui permet tout de même une activité déjà fortement réduite. Les entraînements qui étaient au nombre de six par semaine avant le confinement ont dû être réduits à quatre hebdomadaires. Les enfants qui disposaient de trois à quatre séances du lundi au samedi doivent aujourd’hui se contenter d’une à deux séances par semaine, au plus grand désarroi de leur entraîneur qui déplore le fait de ne plus pouvoir vérifier que chacun évolue et s’améliore à son rythme : « les élèves me posent des questions sur le live pendant le cours mais je ne peux malheureusement pas trop les observer et les corriger car nous sommes plus de 30 par séance ». Cette perte de contact et de lien avec ses élèves, il la reconnaît tout de même : « le lien social est maintenu grâce à la page Facebook et aux lives même si ce n’est pas la même chose que d’être tous ensemble sur les tatamis bien sûr ».
En ces temps difficiles où beaucoup sont isolés, sans contacts avec la société vivante Sébastien l’assure « la pratique sportive est essentielle pour être heureux ».