Sébastien Ristori
Vous venez de publier « les clés de la création d’entreprise », moins d’un an après la sortie de votre premier livre « les clés du business plan ». A qui s’adresse ce second ouvrage ?
- Cet ouvrage s’adresse à tous les porteurs de projet, créateurs d’entreprises, consultants, dirigeants, experts, enseignants qui ont besoin de s’informer sur l’ensemble des étapes liées à la création d’une activité, de l’étude de viabilité du projet jusqu’à l’installation physique de l’activité commerciale et administrative. Il est conçu de façon à pouvoir donner aux lecteurs en recherche d’une explication spécifique, quel que soit le stade d’avancement de son projet entrepreneurial, une information précise et technique liée à son interrogation.
- Comment lit-on cet ouvrage ?
- Ce livre propose aux lecteurs des outils pour développer son projet entrepreneurial, de l’idée du projet d’entreprise à l’installation de l’activité. Le livre est un mode d’emploi, organisé autour de 50 clés spécifiques organisés dans un ordre cohérent de la création d’entreprise. Parmi les clés, on y trouve différents thèmes comme, par exemple, trouver une idée, protéger son idée, réaliser son bilan personnel, rédiger son offre, définir la création de valeur de son projet, créer une étude de marché, anticiper les moyens RH, élaborer un prévisionnel financier, définir son statut juridique, devenir chef d’entreprise, gérer sa trésorerie. Le livre est accompagné de tableaux et de matrices sous excel, adaptables et non automatisés pour permettre aux utilisateurs de les adapter selon les spécificités de leur projet d’entreprise. L’ouvrage contient des liens et des ouvrages de références pour amener le lecteur à compléter plus précisément les notions entrepreneuriales qui sont abordées.
- Quel est l’apport complémentaire de ce second ouvrage par rapport à votre premier livre « les clés du business plan » ?
- Le premier livre « les clés du business plan » est plus technique et s’adresse aux praticiens : Il accompagne le lecteur sur les aspects techniques de la constitution du plan d’affaires. Le business plan est un document qui suit une méthodologie éprouvée pour convaincre des investisseurs, des associés ou des partenaires économiques et financiers de la viabilité stratégique et financière du projet afin de lever des fonds. A cette fin, le livre monopolise des connaissances en stratégie et en finance sans balayer l’intégralité du processus de création d’entreprise. Il était intéressant de proposer un ouvrage pour couvrir un public plus large.
- En ce début de mois de Novembre, l’actualité sanitaire a imposé un reconfinement national et une restriction des activités commerciales. Pensez-vous que « l’envie » d’entreprendre sera toujours au rendez-vous à la sortie de ce confinement qui laisse présager une crise économique ?
- En avril dernier, suite au confinement, les créations d’entreprises ont chuté de 33,5%. Elles ont pourtant été en forte hausse pendant l’été : Tout d’abord, certaines ouvertures prévues pour le printemps ont été décalées, certains salariés en activité partielle ont eu le temps de peaufiner leur création d’entreprise et certains salariés ont développé une micro-entreprise pour développer une activité complémentaire. Le schéma devrait plus ou moins être identique au mois de novembre. Comme après chaque crise économique, l’entrepreneuriat est souvent boosté après le désordre. C’est un des aspects de la relance économique : Des entreprises en cessation de paiement ou en liquidation sont à reprendre, des opportunités entrepreneuriales d’après crise sont saisies par des innovations, des salariés cherchent à compléter leurs revenus par une activité complémentaire… Ce qui est plus intéressant à mesurer est la réussite des créations d’entreprises : Elle est conditionnée à la confiance des ménages, à la confiance des prêteurs pour financer de nouveaux projets et donc à la consommation.
- Quelles perspectives pour nos chefs d’entreprises après ce confinement ?
- La situation est inédite. Sans concours de l’état, des milliers d’entreprises se retrouveraient dès maintenant au tribunal de commerce pour une procédure de redressement judiciaire. Les dispositifs d’aides de l’état permettent de financer en majorité les coûts fixes et de maintenir à flot les trésoreries de nos PME. Il faudra, à la sortie de crise, être très vigilant car les fonds propres de nos entreprises sont très faibles. Si la consommation n’est pas au rendez-vous à la sortie de la crise, des entreprises vont connaitre de sérieuses difficultés de cash. Chaque dirigeant d’entreprise doit d’ores et déjà faire des choix : Réduire les coûts fixes, aidez les fournisseurs les plus fragiles, préservez au maximum sa trésorerie et mobilisez l’ensemble des dispositifs de financement existants.
- La création d’entreprise peut-elle être une des solutions de l’après-crise ?
- L’entreprise devra être au cœur du projet de relance : C’est l’entreprise qui créée de la valeur, qui propose des produits à la consommation et qui permet d’embaucher ! Il faut espérer que la création d’entreprise soit fortement encouragée, notamment par la mise en œuvre de dispositifs de financements innovants et de dispositifs fiscaux extrêmement avantageux : Inciter les particuliers à investir dans nos PME, déployer des taux de défiscalisation intéressants pour nos fonds d’investissements privés afin d’encourager le private equity, favoriser l’investissement par un accès facilité au crédit seront de sérieuses pistes à développer.
- Cet ouvrage s’adresse à tous les porteurs de projet, créateurs d’entreprises, consultants, dirigeants, experts, enseignants qui ont besoin de s’informer sur l’ensemble des étapes liées à la création d’une activité, de l’étude de viabilité du projet jusqu’à l’installation physique de l’activité commerciale et administrative. Il est conçu de façon à pouvoir donner aux lecteurs en recherche d’une explication spécifique, quel que soit le stade d’avancement de son projet entrepreneurial, une information précise et technique liée à son interrogation.
- Comment lit-on cet ouvrage ?
- Ce livre propose aux lecteurs des outils pour développer son projet entrepreneurial, de l’idée du projet d’entreprise à l’installation de l’activité. Le livre est un mode d’emploi, organisé autour de 50 clés spécifiques organisés dans un ordre cohérent de la création d’entreprise. Parmi les clés, on y trouve différents thèmes comme, par exemple, trouver une idée, protéger son idée, réaliser son bilan personnel, rédiger son offre, définir la création de valeur de son projet, créer une étude de marché, anticiper les moyens RH, élaborer un prévisionnel financier, définir son statut juridique, devenir chef d’entreprise, gérer sa trésorerie. Le livre est accompagné de tableaux et de matrices sous excel, adaptables et non automatisés pour permettre aux utilisateurs de les adapter selon les spécificités de leur projet d’entreprise. L’ouvrage contient des liens et des ouvrages de références pour amener le lecteur à compléter plus précisément les notions entrepreneuriales qui sont abordées.
- Quel est l’apport complémentaire de ce second ouvrage par rapport à votre premier livre « les clés du business plan » ?
- Le premier livre « les clés du business plan » est plus technique et s’adresse aux praticiens : Il accompagne le lecteur sur les aspects techniques de la constitution du plan d’affaires. Le business plan est un document qui suit une méthodologie éprouvée pour convaincre des investisseurs, des associés ou des partenaires économiques et financiers de la viabilité stratégique et financière du projet afin de lever des fonds. A cette fin, le livre monopolise des connaissances en stratégie et en finance sans balayer l’intégralité du processus de création d’entreprise. Il était intéressant de proposer un ouvrage pour couvrir un public plus large.
- En ce début de mois de Novembre, l’actualité sanitaire a imposé un reconfinement national et une restriction des activités commerciales. Pensez-vous que « l’envie » d’entreprendre sera toujours au rendez-vous à la sortie de ce confinement qui laisse présager une crise économique ?
- En avril dernier, suite au confinement, les créations d’entreprises ont chuté de 33,5%. Elles ont pourtant été en forte hausse pendant l’été : Tout d’abord, certaines ouvertures prévues pour le printemps ont été décalées, certains salariés en activité partielle ont eu le temps de peaufiner leur création d’entreprise et certains salariés ont développé une micro-entreprise pour développer une activité complémentaire. Le schéma devrait plus ou moins être identique au mois de novembre. Comme après chaque crise économique, l’entrepreneuriat est souvent boosté après le désordre. C’est un des aspects de la relance économique : Des entreprises en cessation de paiement ou en liquidation sont à reprendre, des opportunités entrepreneuriales d’après crise sont saisies par des innovations, des salariés cherchent à compléter leurs revenus par une activité complémentaire… Ce qui est plus intéressant à mesurer est la réussite des créations d’entreprises : Elle est conditionnée à la confiance des ménages, à la confiance des prêteurs pour financer de nouveaux projets et donc à la consommation.
- Quelles perspectives pour nos chefs d’entreprises après ce confinement ?
- La situation est inédite. Sans concours de l’état, des milliers d’entreprises se retrouveraient dès maintenant au tribunal de commerce pour une procédure de redressement judiciaire. Les dispositifs d’aides de l’état permettent de financer en majorité les coûts fixes et de maintenir à flot les trésoreries de nos PME. Il faudra, à la sortie de crise, être très vigilant car les fonds propres de nos entreprises sont très faibles. Si la consommation n’est pas au rendez-vous à la sortie de la crise, des entreprises vont connaitre de sérieuses difficultés de cash. Chaque dirigeant d’entreprise doit d’ores et déjà faire des choix : Réduire les coûts fixes, aidez les fournisseurs les plus fragiles, préservez au maximum sa trésorerie et mobilisez l’ensemble des dispositifs de financement existants.
- La création d’entreprise peut-elle être une des solutions de l’après-crise ?
- L’entreprise devra être au cœur du projet de relance : C’est l’entreprise qui créée de la valeur, qui propose des produits à la consommation et qui permet d’embaucher ! Il faut espérer que la création d’entreprise soit fortement encouragée, notamment par la mise en œuvre de dispositifs de financements innovants et de dispositifs fiscaux extrêmement avantageux : Inciter les particuliers à investir dans nos PME, déployer des taux de défiscalisation intéressants pour nos fonds d’investissements privés afin d’encourager le private equity, favoriser l’investissement par un accès facilité au crédit seront de sérieuses pistes à développer.