L'histoire de l'arbre et de son nom : Matachjina, de son vrai nom Marie Madeleine Caitucoli, est née le 06 février 1859 à Arghjusta è Muricciu . Elle était la fille de Paul François Caitucoli, laboureur, et de Marie Clotilde Poli, ménagère. Elle est probablement décédée dans les années 1940. Elle a été mariée avec un monsieur Costa mais a été veuve jeune. Matachjina n'était pas une femme d'intérieur et aimait la nature où elle passait beaucoup de temps; son surnom viendrait de "machja" qui veut dire maquis.
Elle possédait une petite bande de cochons en montagne sur la commune d'Arghjusta è Muricciu et quand une truie devait mettre bas, sans doute par commodité et par manque de moyens, elle l'enfermait dans ce majestueux chêne qui est creux et dont l'entrée est en forme de grotte. Son histoire a ainsi donné son nom à l'arbre : U Liccionu (grand chêne vert) Di Matachjina. Elle murait l'entrée avec des pierres afin que la truie ne puisse pas sortir et aussi pour qu'elle soit protégée des prédateurs, en particulier des renards qui sont friands des porcelets.
Après la mise bas, la truie pouvait sortir pour s'alimenter et boire en passant par le dessus d'une racine située sur le côté du chêne qui était assez grosse et haute pour empêcher les porcelets de s'en aller. Leur mère restait à proximité, toujours prête à intervenir à la moindre alerte; ce n'est qu'au bout de dix à quinze jours que le muret était défait afin de libérer les porcelets dès lors assez grands pour suivre leur mère et commencer à s'alimenter.
Beaucoup plus récemment, dans les années 1980, pendant une vingtaine d'années, Jeannot NIicolaï un Argiustais a utilisé le chêne de la même manière avec d'abord l'aide de son frère Antoine puis avec moi-même; la seule différence était qu'il n'y avait pas de construction de muret mais il avait fait un petit enclos en grillage autour du chêne.
On sait qu'il y a environ 140 ans le chêne avait déjà ces dimensions et sa configuration; on peut dès lors facilement imaginer qu'il est âgé de plusieurs siècles, voire qu'il est plus que millénaire. U liccionu di Matachjina a ainsi permis à la fois d'aider à vivre des femmes et des hommes tout en abritant la vie en son sein...
Un projet autour de l'arbre
Depuis quelques années la mairie d'Argiusta-Moriccio multiplie les opérations de valorisation autour de cet arbre majestueux. Un sentier a été réaménagé, des opérations de débroussaillage ont été menées afin de lui permettre d'être plus aéré. La commune souhaite également créer un sentier de randonnée qui passerait près de l'arbre afin que le public puisse admirer ce monument végétal. Une mise en valeur et des supports de communication sont également prévus.
Cette initiative sera bien évidemment encadrée afin de limiter les risques de dégradations de l'arbre. U Liccionu Di Matachjina est sans conteste un monument végétal vivant à valoriser et protéger. Différentes photographies et informations complémentaires sont bien évidemment disponibles auprès du Conservatoire Botanique National de Corse.
Elle possédait une petite bande de cochons en montagne sur la commune d'Arghjusta è Muricciu et quand une truie devait mettre bas, sans doute par commodité et par manque de moyens, elle l'enfermait dans ce majestueux chêne qui est creux et dont l'entrée est en forme de grotte. Son histoire a ainsi donné son nom à l'arbre : U Liccionu (grand chêne vert) Di Matachjina. Elle murait l'entrée avec des pierres afin que la truie ne puisse pas sortir et aussi pour qu'elle soit protégée des prédateurs, en particulier des renards qui sont friands des porcelets.
Après la mise bas, la truie pouvait sortir pour s'alimenter et boire en passant par le dessus d'une racine située sur le côté du chêne qui était assez grosse et haute pour empêcher les porcelets de s'en aller. Leur mère restait à proximité, toujours prête à intervenir à la moindre alerte; ce n'est qu'au bout de dix à quinze jours que le muret était défait afin de libérer les porcelets dès lors assez grands pour suivre leur mère et commencer à s'alimenter.
Beaucoup plus récemment, dans les années 1980, pendant une vingtaine d'années, Jeannot NIicolaï un Argiustais a utilisé le chêne de la même manière avec d'abord l'aide de son frère Antoine puis avec moi-même; la seule différence était qu'il n'y avait pas de construction de muret mais il avait fait un petit enclos en grillage autour du chêne.
On sait qu'il y a environ 140 ans le chêne avait déjà ces dimensions et sa configuration; on peut dès lors facilement imaginer qu'il est âgé de plusieurs siècles, voire qu'il est plus que millénaire. U liccionu di Matachjina a ainsi permis à la fois d'aider à vivre des femmes et des hommes tout en abritant la vie en son sein...
Un projet autour de l'arbre
Depuis quelques années la mairie d'Argiusta-Moriccio multiplie les opérations de valorisation autour de cet arbre majestueux. Un sentier a été réaménagé, des opérations de débroussaillage ont été menées afin de lui permettre d'être plus aéré. La commune souhaite également créer un sentier de randonnée qui passerait près de l'arbre afin que le public puisse admirer ce monument végétal. Une mise en valeur et des supports de communication sont également prévus.
Cette initiative sera bien évidemment encadrée afin de limiter les risques de dégradations de l'arbre. U Liccionu Di Matachjina est sans conteste un monument végétal vivant à valoriser et protéger. Différentes photographies et informations complémentaires sont bien évidemment disponibles auprès du Conservatoire Botanique National de Corse.
Jusqu'au 15 janvier
(Photos Eric Volto)
Jusqu'au 5 janvier votez pour votre arbre préféré ou soutenez l'arbre de votre région, celui qui remportera le plus de voix se verra remettre le Prix du Public 2020.
300 arbres ont été présentés au concours Arbre de l’Année 2020. Quatorze ont été sélectionnés début septembre pour porter les couleurs de leurs régions.
Le jury composé du magazine Terre Sauvage, de l’Office national des forêts, de l’association A.R.B.R.E.S, de la LPO et de l’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France s’est réuni début septembre pour désigner les 14 candidats qui défendront les couleurs de leurs régions.
Durant l’automne, ces arbres sélectionnés ont fait l’objet d’une production photo par Emmanuel Boitier, photographe du magazine Terre Sauvage.
300 arbres ont été présentés au concours Arbre de l’Année 2020. Quatorze ont été sélectionnés début septembre pour porter les couleurs de leurs régions.
Le jury composé du magazine Terre Sauvage, de l’Office national des forêts, de l’association A.R.B.R.E.S, de la LPO et de l’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France s’est réuni début septembre pour désigner les 14 candidats qui défendront les couleurs de leurs régions.
Durant l’automne, ces arbres sélectionnés ont fait l’objet d’une production photo par Emmanuel Boitier, photographe du magazine Terre Sauvage.